Par Pierre Zabulon
Docteur en philosophie
Les idées générales ne sont ni vraies ni fausses,
ni justes, ni injustes,
mais creuses.
Paul Veyne
L’examen du texte intitulé « Les humanités créoles – Séminaire des corps d’inspection de la Martinique », publié dans un numéro récent de l’hebdomadaire Antilla, appelle de ma part, en tant que philosophe, les observations ci-après qui, je l’espère, permettront d’en appréhender avec davantage d’exactitude la portée, surestimée, me semble-t-il, par ses concepteurs, qui n’ont pas hésité, pour en signifier la grandeur, à employer l’attribut « historique » ; ce qui, soit dit en passant, ne me semble pas refléter une très grande modestie.
Ce texte repose en effet sur plusieurs postulats ou affirmations indémontrables dont la légitimité apparaît fortement contestable – ce qui, de mon point de vue, en vicie irrémédiablement le fond .