— Tribune par Pierre Alex MARIE-ANNE —
Au rebours du magnifique exemple d’unité ,de solidarité et de pragmatisme offert par la mobilisation générale des forces vives syndicales, associatives et politiques pour la sauvegarde des contrats aidés, le syndicalisme dévoyé et l’écologie dénaturée , pratiqués par certains groupuscules activistes, sont deux comportements déviants majeurs qui empêchent la Martinique d’avancer.
La première de ces déviances , s’acharne délibérément sur tout ce qui marche , toute entreprise dynamique et novatrice pour s’efforcer de la casser sous couvert de défendre les travailleurs, qui se trouveront le bec dans l’eau quand elle aura été forcée de mettre la clé sous la porte ; il ne restera plus alors à ceux-ci qu’à aller grossir la foule des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
Pour ce faire toute une panoplie de pratiques parmi les plus pernicieuses et destructrices est mise en œuvre : déclenchement sans préavis de mouvements de grèves inopinés ,absence de concertation préalable permettant la recherche d’un compromis dans l’intérêt bien compris des deux parties, positions d’emblée maximalistes assorties de l’exigence du tout ou rien, harcèlement continuel pour des motifs de plus en plus futiles tenant plus à la forme qu’au fond, menace de grève générale illimitée agitée en permanence (pour rassurer évidemment d’éventuels investisseurs !),