— Par Pierre Alex Marie-Anne —
 l’heure où il n’est question que de développer l’attractivité touristique de la Martinique et singulièrement de sa capitale , l’état d’abandon dans lequel se trouve le parking indigo de la SAVANE constitue une véritable contre-publicité pour notre destination et une insulte pour ses résidents.
Il faut vraiment n’avoir aucune idée de ce qu’est l’accueil des visiteurs, dans un Centre-ville historique qui se veut touristique, pour tolérer une telle situation de dégradation et de négligence.
Les plus de quinze millions d’euros investis pour redonner une allure à l’espace central de verdure chère aux Foyalais sont comme réduits à néant par le spectacle déplorable de ce lieu de parcage de véhicules, sans attrait, qui le borde.
En dépit de toutes les annonces successives et panneau d’affichage descriptif alléchant ,force est de constater que rien ne bouge dans ce secteur , resté désespérément en jachère .
Mais de plus , s’agissant de la voie de desserte propre au parking, celle-ci se transforme en cloaque à la moindre pluie et pour compléter le tableau, les barrières d’accès ,comme les distributeurs de tickets de cet équipement urbain sont régulièrement en panne , quand il ne sont pas tout simplement cassés.
Étiquette : Pierre-Alex Marie-Anne
Politiques
L’ équation funeste : Collectivité Unique –volonté politique, absente = enterrement de la Martinique
— Pierre Alex MARIE-ANNE —
La Collectivité Territoriale de‟ la non-décision permanente ″ ,qui siège au Plateau Roy ,démontre s’il en était besoin l’inanité de l’argument de ceux qui ne veulent voir que dans un changement préalable de statut la recette-miracle du Développement de la Martinique.
L’exemple de la GUADELOUPE est là pour en démontrer le contraire : travaillant sans complexe en étroite liaison avec les services de l’ETAT , elle nous bat à plates coutures dans tous les domaines , sans avoir jamais rien changé de ses institutions ; la raison en est simple : ce ne sont pas les combinaisons statutaires ou juridiques mais la qualité des hommes qui fait la force d’un pays et détermine ses véritables chances de progrès.
Je préfère laisser à chacun le soin de situer nos représentants à cet égard dans l’échelle des valeurs. .
Ce que par contre ,il est loisible à tous de constater ,c’est cette navigation au fil de l’eau ,sans aucune vision mobilisatrice ,sans perspectives crédibles dans laquelle nous sommes embarqués cahin-caha ; la division est partout et les querelles partisanes ,clans contre clans, tiennent lieu de ligne de conduite pour appréhender les défis du XXI° siècle.
Politiques
La Martinique entravée
— Tribune par Pierre Alex MARIE-ANNE —
Au rebours du magnifique exemple d’unité ,de solidarité et de pragmatisme offert par la mobilisation générale des forces vives syndicales, associatives et politiques pour la sauvegarde des contrats aidés, le syndicalisme dévoyé et l’écologie dénaturée , pratiqués par certains groupuscules activistes, sont deux comportements déviants majeurs qui empêchent la Martinique d’avancer.
La première de ces déviances , s’acharne délibérément sur tout ce qui marche , toute entreprise dynamique et novatrice pour s’efforcer de la casser sous couvert de défendre les travailleurs, qui se trouveront le bec dans l’eau quand elle aura été forcée de mettre la clé sous la porte ; il ne restera plus alors à ceux-ci qu’à aller grossir la foule des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
Pour ce faire toute une panoplie de pratiques parmi les plus pernicieuses et destructrices est mise en œuvre : déclenchement sans préavis de mouvements de grèves inopinés ,absence de concertation préalable permettant la recherche d’un compromis dans l’intérêt bien compris des deux parties, positions d’emblée maximalistes assorties de l’exigence du tout ou rien, harcèlement continuel pour des motifs de plus en plus futiles tenant plus à la forme qu’au fond, menace de grève générale illimitée agitée en permanence (pour rassurer évidemment d’éventuels investisseurs !),
Politiques
Le blocage du TCSP, symbole d’incompétence gestionnaire !
— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —
Les dirigeants en place ne cessent de revendiquer davantage de compétences et de pouvoirs, ils ont même la prétention d’être les seuls maîtres de la Martinique mais ils s’avèrent incapables ,en deux ans de mandature, de régler les problèmes de fonctionnement d’un service de transport par bus articulés, qui a tout de même coûté au contribuable la bagatelle de 400 millions d’euros.
Lors de la dernière séance plénière de la Collectivité Territoriale de Martinique ,le summum de l’intox et de l’inefficacité a été atteint ; on se serait cru dans une cour d’école à entendre l’excuse pitoyable avancée , pour justifier le retard à répétition au démarrage du TCSP : ‟ce n’est pas moi le responsable monsieur, c’est l’autre ‟ ; l’autre en question étant en l’occurrence la CACEM, à qui on est censé avoir donné l’ordre de démarrer le service au premier septembre ».
C’est vraiment prendre les martiniquais pour des imbéciles ,des tèbès comme on dit chez nous, car cette affirmation péremptoire est une contre-vérité manifeste, un non-sens absolu qui ne grandit pas ses auteurs.
Ce n’est pas la CACEM qui a construit ni financé le TCSP , elle n’en est pas propriétaire pas plus que des infrastructures sur lesquelles il est appelé à rouler ; elle n’est qu’un simple exploitant désigné , qui peut parfaitement décider de se retirer de cette desserte particulière si ca lui chante.
Politiques
Collectivité Territoriale Molokoï
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
L’équipe de Séniors rassis qui préside aux destinées de la CTM semble incapable de lui insuffler l’élan, le dynamisme , et l’imagination qu’appelle la gravité de la situation que connait la Martinique :
Près de cinquante mille chômeurs dont de nombreux jeunes, parfois surdiplômés, obligés de fuir leur pays qui ne leur laisse espérer aucun avenir, avec pour conséquence le vieillissement accéléré de la population ;
Une précarité et une misère grandissante dans laquelle se débat une large fraction des citoyens;
Des activités traditionnelles en perte de vitesse sans que de nouvelles perspectives de développement ne viennent les relayer ;
Des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader en même temps que prospèrent insécurité, violence ,addictions en tous genres et désespérance.
Face à un tableau aussi sombre, on s’attendrait à ce que les responsables publics fassent taire leurs querelles subalternes et s’entendent sur une stratégie claire pour sortir de l’impasse et susciter la mobilisation du plus grand nombre .
Au lieu de cela ,que voyons -nous ?
L’accaparement du pouvoir par un Deus ex machina autocratique qui prétend s’affranchir de toute concertation et dialogue, même avec ses propres alliés et qui fait pleuvoir , du haut de sa toute puissance olympienne, ses oukases conçus dans la plus profonde opacité.
Politiques
Élection présidentielle : casser la baraque c’est bien, la reconstruire c’est mieux !
Tribune
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
François FLLON à un objectif hautement respectable, il veut redresser la France en mettant fin au chômage de masse qui désespère sa jeunesse, disloque sa cohésion sociale et affaiblit son rayonnement à l’extérieur.
Sa méthode d’inspiration essentiellement comptable est ultra simple : diminuer la dépense publique pour réduire les déficits et la dette.
Mais si l’on voit bien sur quoi portera la casse , on en perçoit moins bien les aspects positifs.
Les conséquences négatives sont évidentes : 500 000 fonctionnaires, à la trappe ! ,ceux qui restent devront travailler davantage et plus longtemps, pour la Sécurité sociale , dans le viseur des‟ -tontons-flingueurs ″de BERCY , les beaux jours sont passés et aucun dérapage ne sera toléré, l’accueil des immigrés et autres demandeurs d’asile sera calibré préalablement et au compte-goutte, les Collectivités locales quant à elles seront soumises à une diète sévère , bref un beau champ de ruines en perspective au son de la marche funèbre de ″Apocalypse Now‟.
Mais ,n’y a-t-il pas mieux à faire ?
D’abord redéfinir le périmètre de l’État, plus obèse et impuissant que jamais qui, en dépit de la Décentralisation, continue comme si de rien n’était à s’occuper de tout avec ses services centraux doublonnant à qui mieux mieux les instances dirigeantes des collectivités décentralisées.
Politiques
Bicéphalisme de gouvernance incomplet : l’arbre qui cache la forêt.
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Croire qu’une réforme ,qualifiée par l’intéressé lui-même de mineure ,consistant à doter l’Assemblée Territoriale et son Président de moyens matériels ,humains et financiers suffirait à rétablir les conditions d’un fonctionnement démocratique à la CTM ( il ne le serait donc pas contrairement à ce que laisserait entendre la teneur dithyrambique de cet article !) ,est pure vue de l’esprit pour ne pas dire aveuglement volontaire poussé au paroxysme.
Pour que l’Assemblée Territoriale puisse effectivement , comme la loi du 27-07-2011 le prévoit, délibérer souverainement et contrôler l’Exécutif, il faudrait tout simplement qu’elle en soit réellement indépendante , ce qui n’est évidemment pas le cas.
Le mode de scrutin à la Proportionnelle affublé d’une Prime majoritaire exorbitante de 20% , et assortie d’un seuil rédhibitoire de 5% excluant toute représentation des petites listes, notamment citoyennes garantit aux têtes de listes principales , appelées à devenir les futurs Exécutifs ,le contrôle absolu sur la la confection et donc la liberté d’action de la future majorité de l’Assemblée Territoriale .
De plus , il favorise l’apparition de deux blocs antagonistes bientôt irréconciliables, s’affrontant en permanence dans des joutes stériles et sans concession au détriment des véritables intérêts de la population qui assiste impuissante à ce spectacle lamentable.
Politiques
Le système pervers de la CTM
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Beaucoup parmi les partisans de la fusion du Département et de la Région au sein d’une collectivité unique baptisée C.T.M. ne voulaient y voir que des avantages : fin des chevauchements de compétences et des financements croisés entre ces deux collectivités de plein exercice ,économie de moyens humains, matériels et financiers, plus grande cohérence dans la définition et la conduite des politiques suivies ,poids plus important vis-à-vis des représentants de l’ETAT.
Un an après l’entrée en vigueur de la CTM les Martiniquais découvrent ,avec un certain effarement, la réalité du système mis en place par cette réforme statutaire : l’hyper-concentration du pouvoir entre les mains d’une même personne ,qui décide de tout comme il l’entend ,et ravale tous les autres rouages de l’institution au rang de simples exécutants et de figurants.
A la vérité tout était déjà inscrit dans les conditions qui ont présidé à cette réforme.
D’abord la méthode suivie : c’est peu de dire en effet que le processus retenu pour la création de cette nouvelle institution a été totalement biaisé au plan démocratique ( Assemblée Unique devenant Collectivité Unique ,double consultations référendaires au mépris des dispositions formelles de la Constitution et surtout absence de toute consultation préalable de la population citoyenne sur le projet de statut élaboré).
Politiques
TCSP : le carnaval avant l’heure!
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Ceux qui s’imaginaient que la création de la CTM permettrait ,comme par magie, de faciliter le règlement des problèmes auxquels la Martinique est confrontée doivent aujourd’hui déchanter.
Après les péripéties rocambolesques de la reconstruction du lycée Schoelcher ,c’est le retard à l’allumage du TCSP qui tient aujourd’hui la vedette; l’enjeu est en l’occurrence tout simplement considérable .
D’abord, s’agissant des caractéristiques majeures de l’opération :
près de 400millions d’euros d’investissements mobilisés ( plus du double du coût de la ROCADE de FDF),un exploit technique et urbanistique , mené au pas de charge, qui mérite d’être salué : échangeur dénivelé , d’une rare complexité ,de Chateauboeuf, décasement et relogement (le plus souvent par procédure amiable) dans de meilleures conditions de confort de plus de 130 familles à Sainte-Thérèse avec à la clef le doublement de la largeur de l’Avenue Maurice BISHOP, principale entrée de la ville se prolongeant par le boulevard Gal de GAULLE ( il reste cependant à l’embellir par des plantations de part et d’autre ) ; reconfiguration complète ,à cette occasion, de toute la façade maritime de la ville-capitale afin de la rendre plus conforme à l’idée que l’on se fait d’un pays à vocation touristique, pour ne citer que les aspects les plus remarquables.
Architecture, Education Formation
Reconstruction ou bataille du Lycée Schoelcher ? premier test majeur pour les dirigeants de la CTM
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
La reconstruction du Lycée SCHOELCHER est susceptible de constituer un test majeur pour la crédibilité des dirigeants de la nouvelle CTM .
D’abord remarquons que ce sont bien ces responsables qui ,de manière surprenante s’agissant d’une collectivité nouvellement créée dont la vocation première est le Développement économique conditionnant tout le reste, ont placé cette question en tête des priorités de leur action politique .
Analysons donc cette démarche quelque peu singulière !
Pour tout esprit se voulant libre et non inféodé à une quelconque chapelle deux éléments essentiels s’en dégagent : le sort réservé à la communauté éducative d’une part, le parti architectural affirmé dans le dossier technique, de l’autre.
Le respect dû à la Communauté Educative
Elle le mérite amplement pour avoir fait de cet établissement d’enseignement secondaire un des meilleurs de France ; ses exigences en matière de maintien de son unité et de sa cohésion tant sur le plan pédagogique que sur celui de la gestion s’avèrent en conséquence parfaitement légitimes.
Ce qui ne l’est pas par contre ,c’est qu’elle soit toujours dans l’incertitude du sort qui lui est réservé à moins de six mois de la prochaine rentrée ; il n’est pas admissible qu’elle doive encore attendre les conclusions d’un soi-disant comité d’experts où dominent les considérations politiques pour arrêter les conditions matérielles et pédagogiques de la nouvelle année scolaire .
Politiques, Santé
Pour une vraie politique de salubrité publique
— Par Pierre-Alex Marie-Anne —
Le réchauffement climatique se caractérise notamment sous nos latitudes par une recrudescence des épidémies liées à la prolifération des moustiques : dengue, chikungunya, et maintenant zika.
Cette situation est lourde de conséquences, en premier lieu pour la santé de nos concitoyens et bien entendu pour notre économie où le tourisme tient une place déterminante.
Paradoxalement, il ne semble pas que les pouvoirs publics aient pris la mesure de l’importance de cette menace.
Pourtant les textes sont formels quant à la responsabilité qui incombe, s’agissant de la protection de la salubrité publique, aussi bien au représentant de l’État, chargé d’arrêter et de faire appliquer le règlement sanitaire départemental, complété en tant que de besoin par les dispositions subséquentes du Code de la santé publique, qu’aux maires, responsables au premier chef sur le terrain, de sa mise en oeuvre.
Or le constat que chacun peut faire est que dans ce domaine on est loin du compte : les décharges et dépôts sauvages de détritus de toute nature envahissent nos routes et nos quartiers, les épaves de véhicules hors d’usage prolifèrent à l’infini, les eaux stagnantes des rivières, canaux et ruisseaux sont partout visibles, tout ceci au grand bénéfice des moustiques qu’ils soient tigres ou non et des rongeurs de toute espèce qui se régalent de la saleté ambiante de la soi-disant île aux fleurs!
Ecologie
Pour une vraie politique de salubrité publique à la Martinique
— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —
Le réchauffement climatique se caractérise notamment sous nos latitudes par une recrudescence des épidémies liées à la prolifération des moustiques : Dengue, Chikungunya, et maintenant Zika.
Cette situation est lourde de conséquences , en premier lieu pour la santé de nos concitoyens et bien entendu pour notre économie où le tourisme tient une place déterminante.
Paradoxalement , il ne semble pas que les pouvoirs publics aient pris la mesure de l’importance de cette menace .
Pourtant les textes sont formels quant à la responsabilité qui incombent , s’agissant de la protection de la salubrité publique ,aussi bien au représentant de l’Etat ,chargé d’arrêter et de faire appliquer le Règlement Sanitaire Départemental , complété en tant que de besoin par les dispositions subséquentes du Code de la Santé publique , qu’aux Maires, responsables au premier chef sur le terrain ,de sa mise en œuvre .
Or le constat que chacun peut faire est que dans ce domaine on est loin du compte : les décharges et dépôts sauvages de détritus de toute nature envahissent nos routes et nos quartiers , les épaves de véhicules hors d’usage prolifèrent à l’infini , les eaux stagnantes des rivières ,canaux et ruisseaux sont partout visibles , tout ceci au grand bénéfice des moustiques qu’ils soient tigres ou non et des rongeurs de toute espèce qui se régalent de la saleté ambiante de la soi-disant île aux fleurs, bien malodorantes en vérité !
Politiques
Savane de Fort-de-France : l’enlisement
— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —
Voila une opération qui se voulait emblématique du renouveau du chef-lieu de la Martinique dénommée désormais Ville-Capitale.
Lancée en grande pompe dès 2006, après moult rencontres participatives et battage publicitaire , à grand renfort de fonds européens pour un coût initial de quelques quinze millions d’euros , son achèvement était programmé pour 2009 .
Dix ans plus-tard ,en dépit d’un quasi doublement du coût des travaux ,la deuxième phase du chantier sur l’Avenue des Caraïbes (Parvis des livres ,face à la bibliothèque SCHOELCHER ,Mail des caraïbes, réorganisation du parking Vinci en bien piteux état , sans compter les fameuses îles, bassins et statues ), n’est même pas entamée.
La SEMAFF qui dans cette affaire comme pour l’aménagement du Parc Floral a montré ses limites, à bien tenté de se sortir de ce guêpier en refilant le bébé à la SEMSAMAR ; peine perdue ! les choses demeurent désespéré ment en l’état.
Tout ceci ne peut qu’interpeller sur la capacité de la mouvance politique en place à la mairie de Fort-de- France, depuis plus d’un demi siècle, à gérer avec rigueur , efficacité et dans la transparence les deniers publics.
Politiques
Pourquoi je n’irai pas voter le 13-12-2015
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Je ne suis ni autonomiste ni indépendantiste , je n’irai donc pas voter, une nouvelle fois, le 13 Décembre prochain.
L’argument qui nous est servi par le représentant de la Droite ne tient pas la route ; il repose pour l’essentiel sur la déclaration du leader du MIM selon laquelle « On nous a élus pour mettre en place la CTM et rien d’autre. Ni pour mettre en place l’autonomie, ni l’indépendance. On ne saurait nous imposer une troisième voie sans consultation populaire ». Ce dernier point n’est, en réalité , qu’ une évidence car Constitutionnellement ,il est impossible de faire différemment.
Par contre , il faut être bien léger pour se rassurer à si bon compte ; s’imaginer qu’avec sept malheureux élus au maximum ( à condition encore que le corps électoral suive) on puisse infléchir l’action d’une majorité , qui par définition sera constituée ,règle de la majorité absolue oblige, au minimum de 26-7= 19 conseillers territoriaux aux ordres d’ un tout puissant Président-Chef de l’Exécutif , relève du plus pur infantilisme.
Ce nouveau″ Deus Ex Machina‟ n’aura qu’une idée en tête ,c’est d’utiliser les énormes pouvoirs dont il disposera (maîtrise de l’Administration, d’un Budget gonflé de tous les sous-budgets de feu l’Aide Sociale Départementale et du fonctionnement de l’Assemblée ) pour faire avancer la revendication d’indépendance dont il est le chantre , la cause à laquelle il a voué sa vie , à l’heure où l’horloge pour lui commence à résonner.
Politiques
Pour une autre approche spatiale du développement de la Martinique
— Par Pierre-Alex Marie-Anne —
A l’heure où la CTM se met en place, avec ses pêchés originels : mode d’élection et organisation du pouvoir peu démocratiques, moyens d’action d’autant plus limités que grevés par le poids de la dette cumulée des deux assemblées précédentes, il n’est pas inutile de s’interroger sur la pertinence de l’orientation suivie jusqu’alors en matière de Développement .
En gros , la priorité à été donnée à l’aire géographique couverte par la CACEM, autrement dit la conurbation centrale FdF ,Lamentin, Schoelcher, Saint-Joseph où tout se trouve hyper-concentré.
On en voit les conséquences ,en particulier dans le domaine du transport dont les flux en provenance du reste du territoire sont menacés d’asphyxie et risquent fort de le rester en dépit des investissements considérables actuels où futurs inhérents au TCSP ; si bien que certains, particulièrement inspirés , par la découverte dans leur songes de l’endroit où est enterrée la fameuse jarre d’or remplie à milliards de nos contes et légendes créoles ,rêvent d’ un gigantesque pont , à défaut d’un viaduc , enjambant -excusez du peu !
Architecture, Education Formation
La reconstruction du lycée Schoelcher, pierre tombale de la Région ?
–– Par Pierre-Alex Marie-Anne —
La reconstruction du lycée Schoelcher sera t-elle la pierre tombale de la Région ? C’est la question qu’on peut légitimement se poser tant les nuages s’accumulent sur cette opération.
D’abord sur le choix initial du lycée de transit; c’est peu de dire qu’il a été décidé avec une grande légèreté : contre l’avis de la Communauté scolaire qui préconisait l’installation d’un lycée de transit modulaire à proximité de l’actuel Lycée, associée à la démolition- reconstruction progressive sur place de ce dernier ; sans les études techniques préalables, notamment de résistance eu égard à la nature du sol , indispensables et surtout sans tenir compte des conditions d’accès rédhibitoires, dans cette zone particulièrement dense et enclavée, pour le millier d’élèves, professeurs et parents appelé à le fréquenter; le résultat de cette grossière erreur de jugement, c’est cette envolée exponentielle des coût dont nul ne peut prédire où elle s’arrêtera : on parle déjà de 40 millions, en estimation basse, pour la mise aux normes de l’ancienne maternité Victor Fouche auxquels il faudra bien sûr ajouter le coût de la reconstruction du Lycée définitif, situé boulevard R.Attuly