Étiquette : Pierre-Alex Marie-Anne
Politiques
“Dissolution-surprise” de Macron ou l’art de transformer une pleine défaite en demi-victoire
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Après la débâcle des élections européennes , transformées en referendum anti Macron ,qui se sont soldées par l’effondrement de la liste conduite par Mme Valerie Hayer pour le camp présidentiel avec seulement 14,60% des voix contre 31;37% pour le RN de Jordan Bardella, tout semblait perdu pour la macronie sur laquelle se mit à souffler un vent de panique. C’était faire peu de cas de l’habileté manœuvrière de l’hôte de l’Élysée, qui en deux temps trois mouvements s’employa à rétablir la situation à son avantage.
-Premier temps :le coup de tonnerre de la dissolution -surprise qui laissa ses adversaires comme sidérés et les poussa à la faute; ce fut l’épisode rocambolesque de la constitution à la hâte du Nouveau Front Populaire, autour d’un programme bâclé qui n’a pas fini de faire sentir ses effets délétères. -Second temps : le tocsin sonne aux oreilles des formations politiques , suite au résultats du premier tour plaçant en tête le Rassemblement National conduit par Jordan Bardella avec 300 duels de ses candidats en position éligible ; celles-ci réagissent par la constitution d’un Front Républicain verrouillé par un pacte de désistement réciproque entre tous les autres candidats ( c’est le fameux cordon sanitaire , sous couvert de ni-ni :«Tous contre un même ,en se bouchant le nez» !),fortement
Consommation, Ecologie
Crise de l’eau : plus jamais çà !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Les autorités, Préfet compris, prétendent que la pénurie d’eau qui frappe, avec la dureté que l’on sait la population martiniquaise, serait essentiellement due à des conditions climatiques exceptionnelles de sécheresse ; cette explication qui se voudrait lapidaire est à l‘examen fort peu satisfaisante. Si comme le proclame une célèbre maxime :« gouverner, c’est prévoir»! Le moins que l’on puisse dire, c’est que les donneurs d’ordres que sont la CTM et les EPCI et leurs opérateurs techniques, les fermiers, n’ont rien vu venir; la raison en est évidente : l’absence totale d’anticipation qui caractérise leur gestion de ce précieux liquide. Aucun plan pluriannuel ne vise ni à accroître la ressource disponible en fonction des besoins prévisibles ni à en sécuriser la distribution. En particulier, l’état déplorable des canalisations qui laisse fuir dans la nature plus de 40% de l’eau provenant des captages ne fait l’objet d’aucun programme opérationnel de grande ampleur visant à y remédier. C’est d’autant plus inadmissible que d’une part les usagers paient régulièrement sur leur facture une taxe destinée précisément à l’entretien des réseaux, d’autre part des fonds importants actuellement disponibles restent inutilisés, lesquels en outre pourraient être significativement abondés par les fonds européens.
Politiques
Reconsidérer le projet d’extension du TCSP !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
A l’origine du projet de TCSP il y a un double constat : 3/4 des déplacements se font par la route au moyen de véhicules particuliers, dont le parc ne cesse de grandir, et ceux-ci concernent pour l’essentiel le trajet domicile-travail, plus précisément entre les communes de résidence et l‘agglomération centrale de Fort-de France. Le réseau routier supportant ce trafic est à ce jour saturé (plus de 140 000 véhicules par jour, dans les deux sens, sur l’autoroute A1!) d’où de fréquents embouteillages entraînant une déperdition considérable de temps et d’argent,évaluée en 2014 à 40M€ par an pour les acteurs économiques en particulier et plus généralement l’ensemble de la population. Côté réalisation, une première réponse a été apportée à cette problématique avec la création des lignes A et B du TCSP reliant Fort-de-France et le Lamentin, ce qui a permis d’améliorer le trafic sur l’autoroute. La question qui se pose désormais est celle de la continuation ou non de l’opération, en clair du caractère judicieux ou non des extensions envisagées vers le Nord-Est ( Robert ) et ouest (Schoelcher) et le Sud (Rivière-Salée ou Sainte-Luce).
Politiques
Le congrès de la CTM entre manipulations et illusions !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
A l’évidence, les dés sont pipés!
Manipulations, quand tu nous tiens:
Un congrès-croupion, auquel plus de la moitié des membres ne participent pas dénonçant ses conditions de convocation et de préparation ne respectant pas les dispositions stipulées par le Titre II du Livre II du code général des collctivités Territoriales, ce qui lui enlève toute légitimité. Les trois Présidents, du Conseil exécutif,de l’Assemblée,et de la Commission ad hoc concernée de cette farce démpocratique rivalisent de mauvaise foi: ils font adopter par le congrès un projet de transformation de l’article 73 de la Constitution en article 73-1, avec l’intention proclamée de le proposer au Président de la République dans le cadre de la prochaine révision constitutionnelle annoncée pour la Nouvelle-Calédonie, tout en prétendant à l’unisson que rien ne sera décidé sans consultation préalable du peuple.
On nous rejoue le remake de 2010 où les martiniquais, mis devant le fait accompli, se sont vus imposer un nouveau statut, contraire au vote qu’ils avaient émis précédemment, à la suite de tractactions occultes entre le chef du PPM et le Président de la république de l’époque ( celui dont les démêlés judiciaires n’arrêtent pas de défrayer la chronique !).
Politiques
L’autonomie à la sauce du créole!
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Comme chacun sait être, autonome signifie dépendre de ses propres ressources; c’est pourquoi il ne paraît pas aberrant d’invoquer une telle éventualité s’agissant de territoires aussi vastes que ne le sont la Guyane et la Nouvelle-Calédonie qui disposent l’une et l’autre de ressources importantes : la “montagne d’o r”pour la première (sans compter les royalties éventuelles du pas de tir de kourou !) et le nickel pour la seconde, en attendant l’inventaire complet de leurs richesses potentielles. S’agissant des Antilles françaises, les choses sont bien différentes : leur principale production, la banane,est suspendue pour survivre aux mamelles des fonds européens comme le veau qui vient de naître à celles de sa mère . Quant à l’autre pilier de notre agriculture, la canne à sucre, un Président illustre avait coutume de dire que :«ce n’était pas avec du sucre qu’il adoucissait son café du matin mais avec des subventions » Il nous reste pour nous consoler le Rhum («Martinique terre de rhum » !), à consommer, comme de juste, avec modération. Faute d’une base économique sérieuse sur laquelle faire reposer leur projet d’autonomie, ses promoteurs s’efforcent de remplir ce qui s’apparente à une coquille vide à coup de gadgets identitaires : hymne, drapeau (dont la filiation avec celui de la Palestine arabe est évidente et n’évoque en rien les spécificités caractéristiques des Antilles ), enfin cerise sur le gâteau, le créole, promu au rang de langue officielle à égalité avec le français ; si on avait voulu tuer la bête on ne s’y prendrait pas autrement .Le
Politiques
Martinique : vers une indépendance anba-fey ?
— Collectif —
La dernière campagne électorale de la CTM avait eu le mérite de faire entendre des voix nouvelles et d’aligner les principaux candidats sur un diagnostic clair de la situation locale : malgré ses nombreux atouts, la Martinique va mal : elle vieillit et elle offre peu de perspectives à ses habitants, ses services publics sont en panne et le pays désespère sa population. Cette même campagne électorale avait permis d’identifier quelques grands enjeux d’avenir : le dérèglement climatique, la perte d’attractivité du territoire, les difficultés économiques conduisant à l’appauvrissement des Martiniquais et au réveil des tensions sociétales. Elle avait permis aussi de suggérer quelques pistes permettant de dessiner une Martinique plus fluide, plus dynamique, mieux épanouie. Elle avait permis enfin d’imaginer une coopération féconde entre élus, État et socioprofessionnels, affranchie de tout dogmatisme, afin de coconstruire le projet de développement dont le pays a tant besoin.
Elle avait permis d’espérer…
Après l’avènement au pouvoir du PPM et l’étrange anesthésie de l’opposition, force est de constater que la situation n’a pas beaucoup évolué. Aujourd’hui, la population est déçue. Tous les espoirs éveillés par une campagne prometteuse se sont envolés.
Politiques
Quand le président du PPM prive la ville de Fort-de-France et le pays Martinique d’un Équipement culturel majeur!
— Par Pierre-Alex Marie-Anne —
Il faut rendre cette justice à la précédente mandature de la Collectivité Territoriale de Martinique d’avoir compris, sous la houlette du Président Alfred MARIE-JEANNE, l’importance de la création artistique, en particulier dans le domaine des arts plastiques, pour l’édification et l’approfondissement identitaire et culturelle d’un peuple. le projet de musée d’art contemporain de Martinique, en abrégé MACMA, répond à cette exigence : il permet à une communauté, si petite soit-elle, de témoigner par les représentations picturales de ses créateurs de talent de la singularité de son existence au monde. Le regard qu’ils portent sur les gens et les choses, sur la nature et sur l’histoire, contribue à nous définir et à faire de nous des partenaires actifs dans le vaste dialogue des cultures à travers les océans.
Sa conception originale et pragmatique prend appui sur trois sites complémentaires mais dont la réalisation peut être échelonnée dans le temps : l’élément central est situé dans l’enceinte de l’ex-Palais de justice de Fort -de-France,inscrit à l’inventaire des monuments historiques et doté d’un forte valeur patrimoniale; cet espace muséal, voué à l’exposition des œuvres-maîtresses des collections provenant principalement de la production martiniquaise, dont celle de l’ex- FRAC, mais aussi de la Caraïbe et du reste du monde, permettra l’organisation d’évènements d’ampleur internationale de nature à renforcer l’attractivité urbaine et touristique de “la ville-capitale” et du pays tout entier;
Politiques
La tragique inconséquence des responsables de la gauche martiniquaise au Pouvoir
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Les dirigeants aussi bien politiques que syndicaux se réclamant de la gauche martiniquaise n’ont de cesse de dénigrer et vilipender l’État français, qu’ils accusent de tous les maux et rendent responsable de leur incapacité à agir au profit de leurs compatriotes.En “mendiants arrogants “qu’ils sont, selon le mot de Césaire, ils réfutent leur appartenance à la nation française qui les fait vivre et s’élever et sans laquelle ils ne seraient que fétus de paille ballottés au gré de l’océan, à la merci de tous les prédateurs environnants. Ils instruisent en permanence un procès contre la France au motif de la traite négrière et de l’esclavage aboli sur l’île depuis 175 ans mais qui perdure à ce jour dans certaines contrées d’Afrique, qu’ils parent cependant de toutes les vertus.
Le résultat de cet enfermement dans le passé évoqué de manière obsessionnel, avec le concours empressé d’intellectuels engagés et de media politisés, a eu pour effet de déboussoler une partie de la jeunesse en la coupant des réalités de son époque ; n’entrevoyant aucune perspective d’avenir elle se laisse aller à des action irréfléchies dans l’espoir de compenser son inadaptation au monde et soulager son mal être.
Politiques
Rencontre des élus d’outre-mer à l’Elysée: la foire aux illusions !
Cette rencontre, accordée par le Président de la République Emmanuel Macron aux élus d’outre-mer le 7 septembre 2022, fait suite à ” l’Appel de Fort-de-France”, qui lui a été”lancée par les présidents de Régions en conclusion de la “Conférence des Régions ultra- périphériques européennes “, qui s’est tenue le 17Mai de la même année à Schœlcher en Martinique; ceux-ci demandaient un changement profond de la politique de l’État en outre-mer, capable de mettre fin au mal-développement et aux inégalités criantes qui affectent ces territoires.En dépit du concert de louanges dithyrambiques à laquelle a donnée lieu cette rencontre présidentielle de la part de médias complaisants et de milieux politiques affidés, elle ne peut aboutir, son processus étant vicié du début à la fin, qu’à de la déception et finalement à un échec,. L’ instigateur de cet appel et son chef d’orchestre (Chamoiseau parlerait de “maître à manioc”), est le président du Conseil Exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM), Serge Letchimy qui cumule cette fonction avec celle de chef du Parti Progressiste Martiniquais, dont le mot d’ordre est” l’autonomie de la nation martiniquaise.”
Politiques
Martinique, ton Patrimoine naturel « fout le camp » !
— Par Pierre Alex Marie Anne —
Le Préfet Édouard Lacroix quittant le Département en 1987, nous mettait en garde contre le risque que les atteintes de plus en plus importantes portées à l’environnement et à la préservation de notre patrimoine naturel, finissent par tuer la ” la poule aux œufs d’or” du développement touristique en Martinique. Ce risque est d’autant plus grand qu’il s’agit d’un territoire exigu, d’à peine 1130 kilomètres carré, sur lequel s’échinent à vivre, pour ne pas dire à survivre, plus de 350000 habitants (l’une des plus fortes densités au monde, exceptés quelques cas particuliers comme Singapour, Hong Kong ou Monaco ) et en tout état de cause, le triple de celle de la France hexagonale. Pour ne rien arranger,cette terre montagneuse et volcanique, recouverte à plus de 41% de forêts, concentre l’ensemble des aléas climatiques les plus destructeurs :cyclones, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, érosion littorale, submersion marine, sargasses etc..ce qui la rend particulièrement fragile et vulnérable. Cette réalité incontournable devrait donc en toute logique constituer la pierre angulaire des réflexions et orientations de nos décideurs politiques en matière d’Aménagement et de Développement.
Politiques
Nos monuments aux morts vandalisés nous interpellent !
L’éminente historienne qu’est Sabine Andrivon MILTON à qui nous devons le remarquable travail de recherche sur les noms des combattants martiniquais morts au combat, en vue de leur inscription réparatrice sur les monuments aux morts des communes concernées, s’interroge sur le sens qu’attribuent leurs auteurs à ces infâmes profanations. (Voir ci-dessous) Pour l’aider dans sa réflexion, je me permets de lui rappeler ces vers sublimes de Victor HUGO :« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie ont droit qu’à leur cerceuil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau…». Quel meilleur témoignage de la reconnaissance que les vivants doivent à ceux qui sont morts ,souvent dans la fleur de l’âge, pour leur permettre à eux d’exister et de profiter de la vie ! Combien est important le respect qui est dû à tout ce qui évoque leur mémoire ! Encore faut-il pour cela que tous communient dans l’amour du même pays, de la même patrie, et c’est là que le bât blesse ! Les iconoclastes qui dans leur rage destructrice s’en sont pris à ces monuments commémoratifs ne se considèrent plus comme français ; ils ne se prévalent éventuellement de cette nationalité que pour bénéficier des droits et avantages qu’elle procure : ce ne sont en fin de compte que de misérables jouisseurs, dépourvus de la moindre conscience , qui ne savent que détruire et cracher sur les sacrifices consentis par ceux qui les ont précédés.C’est
Politiques
Quand la Martinique tourne le dos au progrès
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Le plus cocasse, si ce n’était aussi tragique, c’est que l’incitation à revenir à un type de vaccin classique, largement supplanté par la technique moderne et prometteuse de l’ARN messager de Pfizer, émane du chef du parti soi-disant progressiste, à savoir le PPM ; c’est ce qui ressort principalement de la missive adressée par l’intéressé au gouvernement, en la personne du ministre de la santé Olivier VERAN, Le Dr Pierre ALIKER qui a toute sa vie milité pour que la population martiniquaise bénéficie des progrès les plus avancés de la médecine en matière sanitaire, à dû se retourner dans sa tombe devant cette volte-face de l’héritier infidèle.
Comment en effet ne pas mesurer le tort incommensurable fait par cette prise de position inconsidérée à l’image de la Martinique à l’extérieur, en particulier mais pas uniquement, au plan médical, axe majeur du futur rayonnement qu’elle ambitionne d’avoir dans son bassin géographique. A l’heure où tous les pays de la Caraïbe, de l’Outre-mer et du monde entier rivalisent d’ardeur pour étendre la vaccination, seule solution ayant fait ses preuves, à l’ensemble de leurs habitants pour retrouver au plus vite des conditions de vie acceptables, la Martinique se distingue, tous dirigeants politiques et syndicaux confondus, par son positionnement rétrograde : elle offre aux yeux du monde le visage d’un peuple frileux, recroquevillé sur lui- même dans une posture d’éternelle victime, priorisant les médecines traditionnelles et les rimed razié sur les progrès fantastiques de la Science et englué dans le souvenir obsessionnel de l’esclavage, en une sorte de huis clos infernal.
Politiques
Dépasser l’esclavage !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Jour après jour, matin, midi et soir, les martiniquais sont soumis à un lavage de cerveau intensif concernant la période de l’esclavage et de la traite négrière; le pays baigne littéralement dans l’ évocation obsessionnelle de ce passé révolu. Cette opération de “zombification”de la population, parfaitement orchestrée par l’intelligentsia de gauche politique et médiatique, s’inscrit dans un vaste mouvement ( “la pensée décoloniale”), parti des universités américaines (woke culture des éveillés) pour se répandre ensuite en Europe puis en France. Il s’agit d’analyser et de réinterpréter les faits historiques, économiques et sociaux à travers le prisme de la race ( noirs, minorités ethniques), du genre (féminisme-LGBT) et de la catégorie (roms, musulmans handicapés…). Cette déconstruction-reconstruction dite “décoloniale” peut prendre plusieurs formes : celle du panafricanisme illustré chez nous par l’action des activistes «rouge-vert-noir» qui cherchent à faire disparaître de la mémoire collective et de l’espace public tous les signes et symboles évocateurs de visages d’hommes ( ou de femmes) blancs, y compris de ceux à l’esprit éclairé, ayant contribué par leur engagement sans faille à mettre fin à l’abomination esclavagiste, ou celle de l’islamo-gauchisme, complaisant à l’égard de l’islamisme radical,visant à remplacer les démocraties traditionnelles construites sur la tradition judéo-chrétienne par le règne du Califat et de la Charia ( les graffitis et profanations, touchant épisodiquement les monuments et édifices religieux et les attaques répétées contre la liberté de consciencence et la laîcité, en sont les manifestations les plus visibles).Ce
Sociologie
Agression de journalistes : qui veut du respect s’en procure!
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
La prise à partie de journalistes et la détérioration de leur matériel professionnel qui ont eu lieu à l’occasion des festivités du 22 Mai ont soulevé l’indignation générale et une vague de protestations émanant des milieux les plus divers ; de tels faits, assurément délictueux, sont inadmissibles en Démocratie et mettent en péril la liberté d’expression qui en constitue la base. Sans aller jusqu’à considérer, comme certain personnage infatué de lui-même, que “leur personne est sacrée “, les journalistes agressés sont pleinement fondés à requérir des autorités publiques la protection qui leur est due du fait de la mission d’information, essentielle au bon fonctionnement de la société, qui leur incombe. Cela n’est pas discutable mais implique en retour une contrepartie incontournable : le respect scrupuleux par les intéressés des règles déontologiques garantissant à tout citoyen l’accès à une information, pluraliste et objective de qualité . Ce n’est malheureusement pas toujours le cas et force est de constater la multiplication de manquements caractérisés à ces règles élémentaires dont se rendent coupables certains journalistes dans l’exercice de leur activité professionnelle; interviews orientées, présentations biaisées, commentaires approximatifs voire tendancieux fourmillent, quant il ne s’agit pas tout simplement, sous-couvert de rétrospectives historiques, dites de “ mémoires sensibles”, de grossières manipulations; l’affaire de l’OJAM, déclinée en de multiples épisodes, à la veille d’élections territoriales majeures, en est une parfaite illustration.
Politiques
Vanité des vanités, quand tu nous tiens !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Le spectacle offert par la classe politique martiniquaise, à deux mois des élections pour le renouvellement des instances dirigeantes de la Collectivité Territoriale de Martinique, est tout simplement affligeant..
Cet étalage indécent de vanité, de palinodie et de démagogie, est de nature à faire fuir le malheureux électeur, disposé à courir le risque du Covid 19, pour accomplir son devoir de citoyen.
Comment comprendre en effet l’attitude inconsistante de ces gens incapables de s’unir pour constituer une liste commune afin de répondre aux enjeux de cette échéance qu‘ils reconnaissent pourtant être capitale ? C’est d’autant moins compréhensible que leurs programmes se ressemblent comme deux gouttes d’eau, les valeurs qu’ils affichent sont quasiment les mêmes et qu’ils proclament à l’unisson la nécessité d’ ouvrir un autre chemin pour sortir notre pays de l’ornière dans laquelle il se trouve, du fait de l’affrontement permanent et stérile des deux formations politiques rivales qui se disputent le pouvoir local, depuis plus de trois décennies.
Si l’on voulait se faire une idée de ce qui motive vraiment nos politiques, nous voilà définitivement fixés; ils n’ont rien à faire du sort des populations qu’ils sont censés défendre; seul compte à leurs yeux leur intérêt propre et leur perspective de carrière, tout le reste n’est que faux-semblant.
Politiques
“La Dorsale”, une fausse bonne idée !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Au détour d’une interview du responsable d’une formation politique, fort discrète au demeurant sinon à l’approche des élections, nous voyons resurgir ce vieux serpent de mer d’une Dorsale routière, censée résoudre les problèmes du BTP et du développement de la. Martinique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce projet, fortement inspiré par un des majors du BTP, ne tient pas la route, il n’a pas d’autre but en réalité que de permettre à cette multinationale de siphonner les financements européens susceptibles d’être mobilisés par la Collectivité Territoriale de Martinique. Le même scénario se reproduit à chaque fois : hier, il s’agissait d’un viaduc autoroutier à quatre voies traversant de bout en bout la baie de Fort-de-France ( exit l’une des plus belles baies du monde, à jamais défigurée !), aujourd’hui, d’ une “voie express” partant de Basse-Pointe pour rejoindre Sainte-Anne, à travers mornes et collines du centre de l’île. Le point commun de ces deux projets pharaoniques, outre d’obérer pour des décennies les finances de la dite collectivité, est de sacrifier irrémédiablement l’environnement naturel constituant le socle de l’attractivité de notre territoire pour nos visiteurs ; en l’occurrence, cette grande diagonale du nom de “Dorsale” partant de Basse-Pointe, empièterait sur les contreforts du massif montagneux des Pitons du Carbet ( adieu leur inscription avec la montagne Pelée, au patrimoine mondial de l’humanité -les associations de défense de l’environnement apprécieront !),
Politiques
Elections à la CTM : l’énigme du Morne Rouge!
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Pour le compte de qui roule le groupe d’élues rassemblées autour de la Maire du Morne Rouge, madame Jenny Dulys-Petit ?
L’initiative qu’elles ont prise, marquée du sceau du pragmatisme ,est d’une grande portée politique; en l’absence de réforme visant à assurer un fonctionnement démocratique de la Collectivité Territoriale de Martinique, notamment par la modification de son régime électoral, elle pourrait constituer une option salvatrice pour notre territoire. Le constat qu’elles dressent est partagé par tous : l’impuissance à laquelle nous condamne la division en deux camps du monde politique martiniquais; d’un côté les autonomistes du PPM , de l’autre les indépendantiste du MIM dont les leaders respectifs, habités par des egos démesurés, s’écharpent quotidiennement, en se livrant à une véritable guerre de tranchée. Faute d’unité de sa classe dirigeante , la Martinique n’avance pas : les problèmes primordiaux de notre société restent en plan ( chômage, notamment des jeunes, vieillissement et sécurité de la population ,attractivité du territoire et préservation de notre milieu naturel ), les entreprises et associations subissent des retards préjudiciables dans l’attribution et le paiement des aides, menaçant la poursuite de leur activité, nos atouts potentiels demeurent inexploités ,au bénéfice de concurrents plus entreprenants (cyclotron, biodiversité, transition énergétique ,agrotransformation , laboratoire Territorial d’analyses à l’heure du Covid 19, de la Chlordécone et des Sargasses ,etc) ; bref, le manque d’ambition et d’impulsion caractérise la gestion autocratique de la CTM.
Politiques
2021, sera-t-elle l’année du changement pour la Martinique?
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Ce changement devrait consister à se fixer comme objectif prioritaire la préservation du patrimoine naturel de l’île qui constitue sa véritable richesse.
Plusieurs conditions sont requises pour atteindre cet objectif:
En premier lieu ,stabiliser la population à son niveau actuel, qui reste élevé au regard de l’exiguïté de l’île ( sa densité est trois fois supérieure à celle de l’hexagone!) ; sur cette base ,une répartition plus équitable entre les trois EPCI devrait être activement recherchée.
En second lieu, réduire l’impact négatif de la construction de logements sur le paysage naturel en la cantonnant dans les zones à urbaniser des Plans Locaux d’Urbanisme ; aucune extension de ces zones ni défrichages nouveaux ne devraient y être autorisés ; le cas échéant, la préférence doit être donnée à la reconstruction sur le foncier bâti existant. Parallèlement devrait être menée une vigoureuse poltique de nénovation et de réhabilitation de l’habitat laquelle ,dans le contexte de vieillissement et de dépeuplement que connaît la Martinique ,est largement en mesure de couvrir les besoins de la population en matière d’habitat.
Consommation, Ecologie
Quand la vérité sort du puits !
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
L’eau, source de toute vie serait à en croire les déclarations éclaboussantes de nos dirigeants, tant politiques qu’associatifs, au cœur de leurs préoccupations ; il n’en est malheureusement rien ! L’exemple de la tragi-comédie qui se déroule autour du problème de la réparation de la casse de Séguineau au LORRAIN en fournit une première démonstration ; au rythme où vont les choses, il y a fort à parier que les malheureux habitants de la Martinique devront tirer la langue au prochain carême, pour s’abreuver au précieux liquide. Mais plus édifiant encore est le silence assourdissant de ces mêmes, on ose à peine dire responsables, à propos de l’annonce faite par le Ministre des outre-mer, dans son communiqué de Presse du 6 novembre dernier, de la création par la Loi d’un Syndicat Unique de gestion de l’Eau et de l’Assainissement en Guadeloupe, d’ici Septembre 2021. Ce syndicat, regroupant toutes les collectivités intervenant dans la gestion de l’eau (communautés d’agglomération,Région et Département) se fixe pour objectif d’être :« le gage d’une gestion solidaire, mutualisé et collégiale », autrement dit, tout ce que les citoyens de notre territoire attendent avec impatience depuis des années .
Politiques
La réparation de la route de l’AFU d’Acajou : que fait le maire du LAMENTIN ?
— Par Pierre Alex Marie-Anne —-
Depuis un an et demi que cette route est fermée,les riverains ainsi que les nombreux usagers qui la fréquentaient journellement attendent avec impatience sa réouverture; c’est que cette voie qui relie le rond-point du garage Mercedès au carrefour Mahault ,porte d’entrée de la ville du LAMENTIN, est devenue au fil du temps un axe essentiel pour plusieurs raisons: d’abord il facilite l’accès à cette localité à partir des importantes zones qui la bordent aussi bien commerciales (GALERIA, AutoGM,Sodauto, ets VIEULES ,ORANGE etc) que résidentielles: les logements de toute nature (Grands ensembles HLM, lotissements,villas particulières) y poussent comme des champignons ,entraînant dans leur sillage les habituelles professions libérales et artisanales (médicales et para médicales notamment) ; de plus le transfert à ce niveau du Centre de la Sécurité Sociale autrefois situé en plein bourg rend plus indispensable que jamais l’utilisation de cette voie par les ressortissants du Lamentin. J’entends déja l’objection que ne manqueront pas de faire ceux pour qui tous les prétextes sont bons pour justifier leur inaction; il s’agirait d’une voie à statut privé; cet argument est irrecevable pour plusieurs raisons : D’abord parce que cette portion de voie fait partie intégrante du chemin communal n°1 dit du “vieux chemin de californie dont le caractère est évidemment public, ensuite et c’est déterminant , parce qu’à sa construction elle a bénéficié d’une importante subvention de l’ex Conseil Général qui aurait du conduire normalement depuis longtemps à son classement dans la voirie publique .Si
Politiques
A quoi jouent les intellectuels martiniquais?
—Par Pierre Alex Marie-Anne —
Leurs interventions tournent quasi-exclusivement sur deux thèmes de prédilection : la question de l’esclavage et de sa réparation d’une-part, la décolonisation de notre île de l’autre.
Tous d’eux ont un point commun, la mise en accusation de la France, responsable à leurs yeux de tous leurs malheurs .
Ainsi à l’orée du XXI° siècle, où la menace du changement climatique suscite les plus grandes inquiétudes pour le maintien de nos conditions d’existence, rien ne serait plus important pour ces intellectuels que de discourir sans fin, les yeux rivés sur le rétroviseur, de ces deux questions.
D’abord celle de l’esclavage, pourtant aboli en 1848 pour ce qui nous concerne, mais qui continue à hanter leurs esprits au point d’y voir la source originelle de tous nos problèmes : selon eux nos gènes porteraient les stigmates de l’esclavage, d’où notre incapacité à agir sur notre destin et à , affronter les défis du monde moderne.
Le seul résultat tangible de cette obsession maladive, est d’imprégner dans le cerveau de nos concitoyens l’idée qu’ils sont les victimes d’une sorte de malédiction ancestrale qui les condamne, pour le présent et le futur, à l’impuissance et justifie à l’avance tous leurs renoncements.
Politiques
“Tricentenaire”, l’imposture politico-médiatique
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Les cérémonies dites du “Tricentenaire”ont consacré solennellement ,le rattachement de la Martinique à la France.
Dès lors les manifestations en chaîne que nous voyons aujourd’hui , cherchant à, faire disparaître toute trace mémorielle de cet évènement historique ne peuvent revêtir qu’une signification , éminemment politique : le rejet par leurs auteurs et ceux qui les soutiennent de leur appartenance à la communauté nationale française et par extension ,de leur qualité de citoyen de cette même République .; ils doivent donc en tirer ,s’ils ne sont pas des imposteurs ,toutes les conséquences et renoncer à tous les avantages qu’elle leur procure : garantie des libertés publiques et de la solidarité nationale,en particulier dans le domaine financier ,protection sociale étendue à tous les risques et à tous les stades de l’existence , standard de vie comparable à celui des pays développés d’Europe en matière sanitaire, éducative, d’habitat , d’ infrastructures et équipements structurants ,sans oublier les droits et protection juridiques des travailleurs ,bref tout ce qui suscite l’envie de nos proches voisins de la Caraïbe cherchant à en bénéficier au prix d’une entrée illégale sur notre territoire.
Politiques
Martinique “merveille du monde”, plutôt terre d’anarchie, sommes nous encore en Démocratie ?
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Depuis quelque temps ,un groupuscule de jeunes activistes, manipulés par des militants politiques indépendantistes chevronnés, se livre à toute sorte de dégradations sur les monuments et repères historiques de la cité, lesquels font partie du patrimoine commun des martiniquais.
On reste confondu par la puérilité des arguments invoqués par ces jeunes gens, en particulier les jeunes filles: restaurer dans leurs esprits un état de bien-être mental perturbé par la représentation matérielle de personnages ayant appartenu à l’histoire.
Comme si le fait de supprimer la statue de d’Esnambuc ou de Joséphine de Beauharnais avait le pouvoir rétroactivement de les empêcher d’exister ,d’ enlever au premier sa qualité de fondateur de la colonie au nom du roi de France et pour la seconde ,de première Impératrice couronnée des français.Par contre , ce qui n’est pas contestable, c’est qu’en faisant disparaître toute trace matérielle visible de cette réalité historique incontournable , ce comportement infantile prive les générations futures de la possibilité de s’interroger , comme ils ont eu la chance de pouvoir le faire , sur les tenants et aboutissants d’ une époque essentielle pour la compréhension de notre destinée.
Politiques
Et si AMJ détenait les clés de la prochaine élection à la CTM ?
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Impensable diront certains ! Et pourtant…
Certes, vu son âge et le tort considérable qu’a pu lui faire sa pratique autocratique de l’exercice du pouvoir, confinant à l’absolutisme monarchique,il ne peut envisager sérieusement de se représenter. Il n’en reste pas moins nolens volens le”faiseur de Roi”incontournable de cette élection.
Il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’échiquier politique local, tel qu’il résulte des dernières consultations, pour s’en convaincre : en dépit des réserves d’usage car chaque élection à ses spécificités (une élection municipale ou communautaire n’est pas une élection à une assemblée territoriale où le coéfficient personnel de la tête de liste joue un rôle déterminant-sans parler de l’impact du Covid 19 ), l’analyse des statistiques du ministère de l’Intérieur ne laisse guère planer de doute. Le corps électoral de la Martinique a subi une mutation, son centre de gravité s’est déplacé de la gauche classique vers le Centre qu’il s’agisse du centre-droit, du centre -gauche ou de l’infinie variété des “ inclassables”.
Cette donnée fondamentale est lourde de conséquence pour la coalition EPMN, dominée par un parti autonomiste, sans ligne directive claire et en proie à la contestation interne, dont le leader ne rêve que de prendre sa revanche et piaffe d’impatience.