— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Sa pénitence, prend la forme de trois déconvenues majeures successives: d’abord, en tout seigneur tout honneur,celle consécutive au passage en coup de vent de Manuel VALLS. Non content de venir la besace vide, au grand dam de ceux qui espéraient un aggiornamento de la politique de l’État outre-mer, ne voilà-t-il pas que” le brave pote “avec lequel on devisait en toute complicité sur les bancs de l’Assemblée Nationale se transforme soudain en horrible père fouettard. Il prend en effet un malin plaisir à lister toutes les carences et insuffisances de la CTM . En résumé : la responsabilité de la situation financière préoccupante de la CTM, (180 millions de déficit selon les chiffres communiqués ),n’incombe pas à l’État qui ne lui doit rien mais à ses gestionnaires (suivez mon regard !), et d’un ! Le développement de la Martinique est entravé par l’absence d’un projet global à 20 ou 30 ans qu’il revient aux responsables politiques locaux d’élaborer collectivement avec la population, l’État pour sa part étant prêt à apporter son soutien, et de deux !