— Par Philippe Villard, Consultant en développement économique —
L’amendement proposé par le président de Région Serge Letchimy lors de la plénière du 18 décembre, destiné à favoriser le retour des jeunes Martiniquais porteurs de projets vivant à l’étranger a remporté l’adhésion et les votes des élus régionaux à l’unanimité. A juste titre. Et chacun se félicite de cette heureuse initiative.
Tout juste peut-on souhaiter que les choix se fassent en faveur des projets les plus porteurs d’emplois (ou de perspectives d’emplois) et évitent les habituels effets d’aubaine propres à ce type de dispositifs. Mais ne devrait-on pas aussi se pencher sur les emplois existants et potentiellement menacés de disparition ? Evidemment, répondra-t-on…, et tout le monde y travaille! Pas si sûr.
Je voudrais juste témoigner à travers cet article des difficultés d’un secteur sur lequel j’interviens en Martinique depuis près de 20 ans, et dont on parle peu parce qu’il n’est pas structuré comme d’autres, mais qui pourtant pourrait potentiellement attirer nos jeunes Antillais diplômés : celui des études et du conseil (que l’on appelle de façon plus « branchée » , consulting, consultance, ingénierie).