— Par Philippe Pierre-Charles —
Jeudi dernier plusieurs associations tenaient une réunion au TOM : regards croisés sur les migrations dans la Caraïbe, après un documentaire poignant sur le calvaire toujours actuel des Dominicain-es expulsé.es vers Haïti, rendu.es apatrides par les gouvernements racistes de République Dominicaine agissant en héritiers du massacreur Trujillo.
Occasion de me souvenir du meeting de dénonciation de cette barbarie par le GRS à la Mutualité de FDF (c’est dire si ni lontan !).
Occasion aussi de saluer le travail des associations qui, dans l’ombre (trop !) font un travail essentiel de soutien aux caribeen. nes immigré.es chez nous dont les témoignages racontent la même galère, la même maltraitance préfectorale, (grands et petits fonctionnaires mêlés), la même navigation entre solidarités et hostilités locales, petites combines de vie, ambiguïtés et rejets.
Occasion de noter la faible présence de responsables politiques, syndicaux à cette réunion (discrétion des invitations ?? désintérêt ??).
Occasion surtout de souligner que l’indifférence au problème des migrations, dans notre région comme dans le monde entier, est l’une des armes les plus terribles aux mains du fascisme qui monte.