Le monde de la musique caribéenne pleure aujourd’hui la disparition de Patrick Saint-Élie, percussionniste virtuose et membre emblématique du groupe Kassav’. S’étant éteint le 11 décembre à l’âge de 63 ans, il laisse derrière lui un héritage artistique et culturel incomparable.
Une passion précoce pour les percussions
Né le 7 novembre 1961 à Fort-de-France en Martinique, Patrick Saint-Élie manifestait déjà, dès son plus jeune âge, une passion pour les rythmes et les percussions. Initié à cet art à seulement trois ans, il rejoint à 11 ans les « Baby Boys », un groupe formé au sein du local adventiste de Rosière.
Son talent naturel l’a conduit à être un des membres fondateurs du groupe Toumpak dans les années 1970, dont il a lui-même trouvé le nom. Cette formation, marquée par l’innovation musicale, a contribué à ancrer son nom dans le paysage culturel martiniquais.
L’ascension avec Kassav’
En 1995, Patrick Saint-Élie rejoint Kassav’, groupe mythique du zouk, remplaçant alors le percussionniste César Durcin. Rapidement, il devient un pilier rythmique de cette formation fondée quinze ans plus tôt par Pierre-Édouard Decimus et Freddy Marshall.