TGV
À ce train-là je n’ai
pas vu le temps passer !
Au train où il allait,
c’était un TGV…
Pas le temps d’un regret
de n’avoir de l’été
pas su mieux profiter
que déjà vient l’automne
sur le chemin de l’homme !
Pas moyen de migrer
et de se mettre au vert,
d’échapper à l’hiver
comme font les oiseaux…
Les ailes sont rouillées
et s’est courbé le dos.
En souvenirs trop flous
se muent les rêves fous
et des feux du printemps
s’évanouit la fumée…
Plus le temps d’espérer,
juste un dernier regard
dans le vague s’égare
avant qu’arrive en gare
sans le moindre retard
ce TGV du temps…
Au terminus, c’est quand
tout le monde descend !
Mise en scène