— Par Thierry Renard, secrétaire du Parti de Gauche de Martinique —-
Toutes les dispositions de ce chapitre vont à l’encontre du but recherché. S’il est vrai que les droits à l’allocation d’assurance chômage seront suspendus puis reconduits dans le cas ou le salarié trouverait un CDD (Contrat à Durée Déterminée), il est précisé « tout ou partie » . Rien ne garantit donc au salarié de retrouver l’intégralité de ses droits (art 6).
Concernant l’assurance chômage dont le plancher minimal est jusqu’alors garanti par le Conseil d’Etat, l’assurance chômage sera variable. Elle pourra être majorée ou minorée selon la nature du contrat de travail, la durée, l’âge du salarié ou la taille de l’entreprise (art 7).
Une attention toute particulière a été consacrée au temps partiel (art 8). Le temps partiel qui devrait représenter une variable d’ajustement dans l’emploi tente à devenir la voie préférentielle d’accès à l’emploi. Les négociations sur l’organisation du temps partiel ne pourront avoir lieu que si l’entreprise a un tiers de ses salariés à temps partiel.