par George Arnauld, militante féministe
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-Le 25 novembre, toutes les féministes du monde se mobilisent pour dire avec force, crier : « Non aux violences faites aux femmes ! » et nous féministes de la Martinique nous joignons nos voix pour dire : «Asé pwofité anlè fanm !»
Dans notre pays, cette violence est bien réelle et chacune, chacun en connaît un bout. Les violences envers les femmes sont multiples.
Les violences dont on parle le plus sont les violences dans le couple, les violences conjugales.
Plus de 80 % des Assises de la cour du tribunal de Fort-de-France sont des affaires de violences envers les femmes, d’assassinat, de coups et blessures sur les femmes. Cependant, on peut noter, malgré tout, une diminution des assassinats de femmes par rapport aux années précédentes.
Mais cette violence a changé de forme. Elle est inventive : les nouvelles technologies, par exemple, sont devenues des outils de persécution des femmes. Elle est surtout plus insidieuse,elle laisse moins de traces physiques, mais elle est toute aussi destructrice : ce sont les violences psychologiques, morales, d’où les femmes sortent complètement meurtries, anéanties.