“À la manière d’un palétuvier,
Je plante de nouvelles racines,
À mesure que s’étendent mes branches.
C’est ma seul façon d’Être
Vivant”.
Il a exploré la Soul, le Reggae, la Pop et le Reggae avec One Way to the sky. Avec Pié Coco’a, il a exploré l’univers du Jazz Caribéen, il s’est lié avec la Guitare Andalouse dans Biguine Flamenca, il a picoré des éléments de musique Amérindienne dans Native, il a construit Cœnesthésia autour des musiques Urbaines, Nicolas Lossen est-il une illustration de l’éclectisme culturel tel que le définit Pierre Bourdieu, s’agit-il d’omnivarisme culturel comme l’entend Richard A. Peterson ? Raphaël Confiant parle de diversalité. Nicolas Lossen, lui, préfère retenir le terme, plus modeste, de versatilité. Dont acte.
Madinin’Art : Bonjour Nicolas, merci de nous accorder cette interview. vous vous définissez comme un artiste très « versatile ». Pouvez-vous nous en dire plus sur l’origine de cette « versatilité » ?
Nicolas Lossen : Bonjour Madinin’Art, merci de m’inviter. En effet, la versatilité qui caractérise mes activités est assez naturelle. Depuis toujours, j’ai eu un besoin vital de voyager et de m’enraciner dans différentes cultures.