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Pour la libération des prisonnier-e-s politiques au Nicaragua

Aujourd’hui, environ deux cents prisonnier-ères politiques croupissent dans des conditions infâmes dans les geôles du Nicaragua. Ironie amère, parmi ces victimes se trouvent d’anciens héros, d’anciennes héroïnes de la révolution sandiniste de 1979 dont se réclame encore officiellement Daniel Ortega, l’actuel président.

Nous soussigné-e-s, appartenant (ou pas) à diverses organisations solidaires de l’espérance de liberté et de progrès née de l’insurrection populaire de juillet 1979, réclamons la libération de ces victimes de la répression. Aucune de ces victimes n’a pris les armes contre le pouvoir en place. Leur crime est de se battre pour les libertés démocratiques, les droits sociaux et la cause environnementale.

Nous demandons dans l’immédiat qu’une commission internationale indépendante puisse se rendre sur place pour enquêter sur la situation des droits humains dans le pays et visiter les prisons et leurs occupant-e-s

Lire aussi :Nicaragua : Lettre ouverte pour la libération de Dora María Téllez

LES PREMIER-E-S SIGNATAIRES :

ABIDAL Suzy
AGRICOLE Naomy Enseignant
AMAR Catherine
AMELER Muriel Membre fondatrice de l’association féministe Culture Égalité
ARNAULD George Féministe Martiniquaise
ALLAMELOU Francine Militante Féministe
ARNOUX Stéphane Trinité Martinique
ARNOUX Jocelyne Trinité Martinique

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Nicaragua : Lettre ouverte pour la libération de Dora María Téllez

Depuis juin 2021, Dora María Téllez, figure emblématique de la révolution sandiniste et dirigeante politique de l’opposition nicaraguayenne à la dictature Ortega-Murillo, est enfermée dans des conditions inhumaines et torturée dans la tristement célèbre prison de El Chipote, tout comme plus de 30 autres personnes prisonnières politiques. Elles seraient plus de 200 en tout, réparties dans différentes prisons du pays.

Militante politique, intellectuelle, titulaire d’une maîtrise en histoire du Nicaragua, Dora María Téllez a été reconnue au niveau national et international pour ses publications et son activisme politique civique en faveur de la démocratie.
L’université Sorbonne Nouvelle de Paris lui remettra le 28 novembre 2022 un doctorat honoris causa en hommage à son « exceptionnelle trajectoire politique et scientifique, et pour ses contributions au progrès social international », selon la lettre que l’université a remise à sa famille en mai 2022.
Á cette occasion, nous, universitaires, responsables et militant·es politiques, syndicaux·ales et associati·ves et citoyen·nes engagé·es demandons sa libération et qu’elle puisse se rendre à Paris pour recevoir en main propre son diplôme de doctorat, tout comme nous demandons la libération de l’ensemble des autres prisonnier·ères politiques nicaraguayen·nes.

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Libérez Dora Maria Tellez et tout-te-s les prisonnier-e-s politiques du Nicaragua !

— Le n°267 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

En 1979 et dans les années 80, le G.R.S. a soutenu avec enthousiasme, la révolution antidictatoriale et antiimpérialiste qui a chassé par l’insurrection armée, le tyran Somoza. Cette révolution était dirigée par le Front Sandinsiste de Libération Nationale (FSLN). Daniel Ortega était l’un des 9 « commandant-e-s » de la direction, alors très collégiale de l’époque.

Ce processus révolutionnaire très prometteur réalisa très tôt, des mesures de réforme agraire, de nationalisation des biens spoliés par le clan Somoza, de soutien aux classes pauvres en matière de santé, d’éducation. Elle s’inspirait des principes de l’economie mixte. Avec des limites et des contradictions, elle réalisait la sortie des griffes de l’impérialisme et faisait preuve de solidarité avec les révolutionnaires d’Amérique Centrale.

Malgré la guerre civile entretenue par les USA, le pouvoir sandinsiste parvenait à un haut niveau de combinaison de démocratie économique et de démocratie politique.

Mais la pression militaire et terroriste orchestrée par la C.I.A.

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Pour la libération de Dora María Téllez, prisonnière de la dictature Ortega-Murillo

— Communiqué de l’U.F.M. —

Au Nicaragua depuis juin 2021, Dora María Téllez, dirigeante politique de l’opposition à la dictature d’Ortega-Murillo, est emprisonnée dans des conditions inhumaines et torturée comme plus de 30 autres prisonnier•ères politiques. Elle a entamé une grève de la Faim.

Militante politique, intellectuelle, elle a joué un rôle imminent dans le mouvement Sandiniste qui a renversé la dictature de SOMOZA.

Titulaire d’une Maitrise en histoire du Nicaragua, Dora est reconnue pour ses publications et son activisme politique et civique en faveur de la démocratie.

L’université Sorbonne Nouvelle de Paris devrait remettre le 28 novembre 2022 un doctorat « en hommage de sa trajectoire politique et scientifique, et pour ses contributions au progrès social international ».

L’Union des Femmes de Martinique, rejoint les universitaires, les militant•es féministes politiques, syndicaux•ales et associati•ves et citoyen•les engagé•es pour demander :

  • sa libération

  • qu’elle puisse se rendre à Paris pour recevoir en main propre son diplôme de doctorat,

  • et la libération de tous les prisonnier-eres politiques au Nicaragua.

La solidarité n’a pas de frontières. Dwa fanm sé konba tout fanm !

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Jul, Persona non grata au Nicaragua

palabras_en_libertadLe caricaturiste français s’est vu refuser l’entrée au Nicaragua par le gouvernement alors qu’il devait participer à un forum d’écrivains.

« Cela me semble un acte lamentable, inexplicable, le gouvernement ne nous a offert aucune raison pour avoir refusé l’entrée à Jul », de son vrai nom Julien Berjeaut, a déclaré Sergio Ramirez, l’organisateur de la troisième édition du forum d’écrivains « Centroamérica Cuenta », inaugurée mardi par un hommage à Charlie Hebdo, journal satirique français, cible le 7 janvier dernier d’un attentat qui a décimé sa rédaction.

Jul devait arriver lundi à Managua pour participer à ce forum, mais il s’est vu refuser l’entrée au Nicaragua par les autorités.

« Nous ne comprenons pas, nous sommes surpris et bien sûr nous rejetons ce genre de mesures contre un caricaturiste de grand prestige mondial qui venait enrichir Centroamérica Cuenta par sa participation », a regretté Sergio Ramirez, lui-même écrivain.

Selon lui, l’ambassade de France au Nicaragua a essayé, sans succès, de faire revenir les autorités sur leur décision afin que Jul puisse assister au forum, qui réunit 70 écrivains d’Amérique et d’Europe.

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Augusto Cesar Sandino, le général des hommes libres du Nicaragua

—Par Cathy Ceïbe — 

augusto_sandinoLa figure historique de la guérilla du Nicaragua meurt assassinée, le 21 février 1934, sur ordre des États-Unis. Aux basses œuvres, on retrouve Somoza, le futur dictateur. Quatre-vingts ans plus tard, la popularité de Sandino est intacte, et son combat anti-impérialiste d’une brûlante actualité.

Il était «le général des hommes libres». Ce surnom, Augusto Cesar Sandino le doit à un Français, Henri Barbusse, fondateur de l’Association républicaine des anciens combattants. Entre les deux guerres, le Nicaraguayen a acquis une renommée mondiale. On pourrait presque parler de mythe. Patriote et anti-impéraliste, Sandino a consacré sa vie au combat pour la souveraineté du Nicaragua, alors bafoué par des dictatures et par l’occupation des États-Unis.

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