— Par C Raina MacIntyre(*) —
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la variole simienne, ou mpox pour « monkeypox », comme une urgence de santé publique de portée internationale, après l’augmentation du nombre de cas en République démocratique du Congo et la possibilité d’une nouvelle propagation.
Cette déclaration déclenche une réponse internationale coordonnée suite à un événement extraordinaire et la mobilisation de ressources, telles que des vaccins et des tests de diagnostic, pour enrayer la propagation de cette maladie infectieuse. Mais l’OMS n’a pas déclaré que le mpox était une pandémie. Les mesures qu’elle a déclenchées visent plutôt à empêcher qu’elle ne le devienne.
Qu’est-ce qui a déclenché cette dernière alerte ?
Le mpox, autrefois connu sous le nom de variole du singe, est une infection virale étroitement liée à la variole. Les premiers symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions lymphatiques et des douleurs musculaires. Une éruption cutanée typique suit, principalement sur le visage, les mains et les pieds.
La propagation du mpox à travers certains pays africains a conduit les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies à déclarer en début de semaine le mpox comme une urgence de santé publique continentale.