Étiquette : Mike Leigh

« Deux sœurs », un film de Mike Leigh

À Madiana dimanche 6, mardi 8 & jeudi 10 avril à 19h

Par Mike Leigh
Avec Marianne Jean-Baptiste, David Webber, Michele Austin
Titre original Hard Truths | 2 avril 2025 en salle | 1h 37min | Comédie, Drame ||
Synopsis
Tout public
Pansy est rongée par la douleur physique et mentale et son rapport au monde ne passe que la par colère et la confrontation. Son mari Curtley ne sait plus comment la gérer, tandis que son fils Moses vit dans son propre monde. Seule sa sœur, Chantal, la comprend et peut l’aider.
La presse en parle :
Bande à part par Isabelle Danel
Une femme en colère. Une famille autour d’elle. Et le regard de Mike Leigh, aussi acéré que tendre, pour un grand film douloureux, mais sublime.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Mike Leigh est, encore et toujours, un immense cinéaste. Un observateur implacable de la condition humaine, qui sait, avec dignité et acuité, transformer la douleur en grand cinéma.

Franceinfo Culture par Laurence Houot
Le résultat est frappant, comme si le réalisateur pétrissait le matériau humain, à la fois son sujet et son outil de travail, pour en sculpter les replis les plus intimes.

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« Mr Turner » : longueurs et beautés plastiques ne masquent pas l’ennui

A Madiana les Mardi 13 et Mercredi 21 janvier 2015 19h 30

mr_turner— Par Roland Sabra —

Mike Leigh a fait le choix de n’aborder que les vingt dernières années de la vie de Turner, celles marquées par un glissement vers les prémisses de l’impressionnisme. Vingt ans c’est peu et beaucoup à la fois. Peu et c’est bien quand on a la volonté d’éviter le biopic plastifié et beaucoup et c’est dommage, quand on échoue. Le film verse dans un esthétisme dénué de contenu, d’émotion de chair en un mot. Ce parti pris, qui n’hésite pas à verser dans un formalisme convenu se constitue paradoxalement en opposition avec ce que Leigh voudrait nous faire toucher du doigt, à savoir la rupture que Turner préfigure ou inaugure, c’est selon, avec l’académisme de l’époque. Le peintre génial est là, sans qu’un quelconque lien avec le misanthrope et forcément misogyne personnage qu’était Turner ne soit abordé. Deux heures trente pour nous dire que l’on peut être un peintre de grand talent et un pauvre type handicapé au plan affectif, incapable d’aimer parce que pris dans les filets d’une sollicitude paternelle envahissante, c’est beaucoup, beaucoup trop.

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