Un groupe de chercheurs brésiliens s’interroge sur l’injection depuis 2014 d’un insecticide dans les réseaux hydriques publics et la flambée de cas de microcéphalies dans le Nordeste.
Et si les microcéphalies du nouveau-né dans le Nordeste brésilien résultaient d’un vaste empoisonnement entamé il y a deux ans sous l’aval du ministère de la Santé brésilien et non du seul fait de la contamination par le Zika de la femme enceinte ?
C’est la bombe qu’a jetée l’association brésilienne pour la santé collective, Abrasco (associação brasileira de saúde coletiva) composée de groupes de travail de techniciens, professionnels, universitaires de la médecine sociale, de la santé publique, de l’éducation populaire, de la santé au travail … Une bombe alors que « les études se poursuivent pour démontrer formellement l’implication du virus Zika » dans les cas de malformations congénitales (Le Monde du 05/02). Du fait du peu de recul, la médecine internationale tâtonne et évoque des facteurs aggravants, toxiques, environnementaux …
Abrasco publiait une note technique le 2 février 2016 dans laquelle elle remet en question les assertions du ministère de la Santé brésilien d’un lien de cause à effet Zika-microcéphalies.