Quatre policiers ont été mis en examen le 30 novembre et trois d’entre eux, soupçonnés d’avoir porté les coups sur Michel Zecler, l’ont été pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique».
L’association SOS Racisme a déposé un recours pour demander l’annulation de la prise en charge par l’État des frais de justice accordée aux policiers poursuivis pour avoir violemment frappé le producteur de musique noir Michel Zecler en novembre.
L’association annonce mardi dans un communiqué, avoir déposé ce recours devant le tribunal administratif de Paris afin que la justice annule cette «protection fonctionnelle» qui relève d’une «décision aberrante» du préfet de police de Paris Didier Lallement.
Les images du passage à tabac de Michel Zecler avaient provoqué une vague d’indignation jusqu’au sommet de l’État, Emmanuel Macron évoquant une «agression inacceptable» et des «images qui nous font honte». Quatre policiers ont été mis en examen le 30 novembre et trois d’entre eux, soupçonnés d’avoir porté les coups sur M. Zecler, l’ont été pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique», avec plusieurs circonstances aggravantes dont celle de racisme.