Par trois fois Max Orville, député Renaissance martiniquais, a voté contre l’interdiction
À l’approche des élections européennes prévues du 6 au 9 juin, la question de l’intégrité émerge comme un enjeu central dans la campagne. Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise (LFI), a suscité une vive controverse en attaquant ses principaux adversaires, y compris de gauche, sur le terrain de la probité.
Dans un article récent publié dans Libération, Aubry a appelé à l’interdiction des activités annexes rémunérées des eurodéputés, susceptibles de créer des conflits d’intérêts, afin de réduire leur vulnérabilité aux influences des lobbys. Cette proposition exclut les droits d’auteur et les indemnités d’élus. Pourtant, cette mesure a été rejetée à plusieurs reprises par une grande partie des eurodéputés français, selon les comptes rendus de votes.
Seules les délégations de La France insoumise et du Parti socialiste, ainsi que le groupe écologiste dans son ensemble, ont soutenu unanimement cette proposition lors des différents scrutins au Parlement européen au cours des deux dernières années. À l’opposé, les élus de droite et d’extrême droite, tels que Les Républicains, le Rassemblement national et Reconquête !,