— Par Max Dorléans (GRS) —
Alors qu’aujourd’hui, toute la classe politique européenne dominante discute des orientations économiques (et politiques) à mettre en œuvre pour faire face aux attaques (augmentation des droits de douane sur les produits européens) de Donald Trump, nous ne devons pas continuer d’être des spectateurs passifs, et ne pas se saisir nous aussi, des turbulences dans la mondialisation capitaliste, pour réfléchir au modèle économique dominant qui nous a été depuis belle lurette imposé. Et notamment au modèle agricole de casi monoproduction de bananes et de canne à sucre.
En effet, avec la crise multidimensionnelle du capitalisme mondialisé, comment peut-on ne pas poser clairement la question de notre dépendance alimentaire, notamment à la question de que faire pour construire un modèle agricole radicalement différent, basé sur ce à quoi doit servir avant tout l’agriculture, à savoir nourrir la population. Un modèle bannissant donc la culture dominante de bananes et de canne, pour mettre en place une production agricole vivrière satisfaisant les besoins alimentaires essentiels de la population.