Au nouvel espace « Art et Vin par Boko Concept », jusqu’au 31 janvier 2020.
Ouvert du lundi au samedi : lundi 10h-16h, mardi au samedi 10h-18h
— par Michèle ARRETCHE, amateur d’art —
Déjà le titre ! Deux phrases qui annoncent toute l’ambiguïté, la dualité du propos de l’artiste .
Ghislaine Ozier-Lafontaine revendique travailler sur les arts de la préhistoire, être dans la préhistoire, créer comme tout sapiens au delà des siècles, au delà des époques. « L’âge d’une image ne dit strictement rien des choix formels dont elle est le produit ».
Dans cette démarche l’artiste nous parle d’art rupestre, mais nous ne voyons pas de roches ni de rochers, elle nous parle d’art pariétal, mais les œuvres ne sont pas peintes sur les parois, elles sont au contraire bien encadrées, bien présentées, bien accrochées comme pour une exposition contemporaine d’arts plastiques.
Et le matériau sur lequel elle travaille essentiellement est synthétique ! Du polystyrène expansé ! Vu sur le livre d’or: « L’art de réconcilier ce matériau moderne s’il en est un, le polystyrène, avec les origines de l’art pariétal, aux supports des plus naturels, terre et coquillages, est un exploit de créativité … » *
Oui la créativité est au centre de cette exposition, elle associe du figuratif stylisé, des symboles, des traces qu’ont laissé en elle l’histoire du monde et de l’humanité, dont l’espace caribéen et amérindien occupe une place fondatrice.