— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
A l’ère de la réduction de la dépense publique et du tout numérique…
Les conflits sociaux et mouvements de protestation des usagers se multiplient en Guadeloupe et Martinique sur les questions du droit du travail ou encore de l’eau ou des terres agricoles . Et c’est là où le bât blesse , car dans ce contexte délétère , les syndicats jouent gros en adoptant un comportement «jusqu’au-boutiste». Ils jouent avec le feu, car dans un contexte très tendu, le pourrissement d’un mouvement social ou d’un mouvement de protestation des usagers peut non seulement déboucher sur les pires violences mais également se retourner à terme contre les travailleurs et les contribuables .Nous en voulons pour preuve l’exemple du conflit actuel à la mairie de Basse-Terre en Guadeloupe qui oppose l’UGTG à Marie Luce Penchard à propos de revendications diverses avec un point d’achoppement , à l’instar de la commune de Capesterre Belle Eau , tenant au régime indemnitaire des agents de la ville de Basse-Terre . « Je vais déposer les clefs de la mairie « déclara de façon péremptoire Madame Penchard incapable , selon elle sans augmenter considérablement la pression fiscale , de satisfaire aux revendications du syndicat compte tenu de la situation budgétaire très déficitaire de la ville dont elle est le maire, ce à quoi lui répond l’UGTG » Nou ka di-y!