Étiquette : Martin Scorsese

« Killers of the flower moon » un film de Martin Scorsese

Quand le cinéma révèle les plaies de l’histoire amérindienne

26 octobre à 15h  19h30 (!), 28 octobre à 14h45, 29 octobre à 10h30 à Madiana :

Le réalisateur légendaire Martin Scorsese fait son grand retour sur le grand écran avec « Killers of the Flower Moon », un film qui transcende les frontières du temps pour mettre en lumière une tragédie longtemps oubliée. Le film, en salle cette semaine, se penche sur l’histoire des Amérindiens, en particulier la tribu Osage, et les atrocités qu’ils ont endurées après la colonisation de l’Amérique par les Européens. Pour Scorsese, le sort des Amérindiens « reste une plaie à soigner » pour l’Amérique, et ce film est une façon de rappeler au monde ces injustices passées et présentes.

L’histoire du film se déroule dans les années 1920 dans l’Oklahoma, un État où un des plus grands gisements de pétrole des États-Unis a été découvert sur les terres des Osage. Les membres de cette tribu avaient des titres d’exploitation exclusifs sur cette manne, mais cela suscita la convoitise des pionniers blancs.

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« Silence » un film de Martin Scorsese

— Par Guy Gabriel —

Réalisé par Martin Scorsese ; avec Andrew Garfield, Adam Driver, Liam Neeson, Tananobu Asano ,Issei Ogata

1633, les jeunes jésuites Rodrigues et Garupe insistent pour aller au Japon afin de retrouver le père Ferreira, leur mentor qui les a guidés sur le chemin de la spiritualité ? Celui-ci a, en effet, disparu ; qu’est-il devenu ? Sur place il vont découvrir, à leur risques et périls, l’incroyable vérité, en étant obligés d’affronter les seigneurs féodaux qui voient d’un mauvais œil l’arrivée des hommes d’Eglise ; leur vie est rapidement en danger.

Scorsese, une fois de plus, vérifie l’adage qui dit : « Tu peux quitter la religion, mais Dieu te retrouve toujours » ; en effet, voilà qu’avec son dernier film il se trouve face à Dieu, en s’interrogeant sur son silence face aux exactions des hommes. Sans jamais tomber dans un prosélytisme désuet, il met en question ce silence en doutant sérieusement du rapport de domination qu’installe la religion chrétienne en voulant prouver que son vision de Dieu est la seule vérité qui puisse être ; rapport de domination qui n’hésite pas à écraser toute autre regard ; ici, et sous forme d’une enquête qui va mettre en danger deux prêtres jésuites, inquiets de la disparition de leur mentor dans le Japon du XVIIe siècle, le film va prendre des allures de thriller extrêmement original qui n’hésite pas à montrer la violence et l’intolérance à l’œuvre.

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Silence

Mercredi 15 février 2017 à 19h 30 Madiana VO

De Martin Scorsese
Avec Andrew Garfield, Adam Driver, Liam Neeson
Genres Drame, Historique
Nationalités Américain, Italien, Japonais, Mexicain
Synopsis:
XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves.

Voir la bande-annonce en bas de page.

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
(…) une magistrale leçon de cinéma, qui apaise dans sa ferveur et épate dans son intelligence, au-delà de tout prosélytisme déplacé.

Première par Gaël Golhen
Un chef-d’oeuvre qui pose plus de questions qu’il n’impose une vision.

Voici par Jérôme Saunier
Comment mettre en images le doute intérieur ? Comment représenter la crise du prêtre Rodrigues, qui en appelle à Dieu mais n’obtient par définition aucune réponse ? Impossible à filmer et pourtant Scorsese s’y attelle, plan par plan, superposant le déchirement spirituel des hommes à des paysages de nature majestueuse, impartiale…

Le Figaro par Marie-Noëlle Tranchant
L’ampleur âpre et austère de la mise en scène, très inspirée par les grands cinéastes japonais, orchestre le silence et le secret qui sont les ressorts de cette épopée existentielle, aux registres multiples : drame historique, le film parle de la clôture d’un État, de l’oppression, de la clandestinité, de la persécution.

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« Le Loup de Wall Steet » : rire mordant contre les loups… de la Bourse

— Par Dominique Widemann —

_loup_de_wall_streetA Madiana

Le Loup de Wall Street, de Martin Scorsese. États-Unis. 3 heures. Une comédie foisonnante dans laquelle Martin Scorsese et son acteur Leonardo DiCaprio pulvérisent l’univers boursier à grand renfort
 de cinéma.

Dès les séquences d’installation, l’implacable satire à laquelle va se livrer Martin Scorsese au travers de la jungle boursière se place sous les signes conjugués du spectaculaire et de l’obscénité, guidés par une incroyable énergie cinématographique. Soit Jordan, « le loup », Belfort (Leonardo DiCaprio), fait comme un rat dans un costume à deux mille dollars, célébrant l’apogée de la firme de traders qu’il préside par un lancer de nains entre les bureaux.

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Une seconde vie pour les classiques du 7e art

 

Les producteurs restaurent leur catalogue de films afin de s’adapter à un nouveau public et aux salles de cinéma qui s’équipent en numérique.

Ils reviennent. Dans les salles de cinéma, en DVD, en Blu-ray, dans des manifestations de prestige… La Cinémathèque française, à Paris, vient ainsi d’inaugurer la première édition du festival international du film restauré, Toute la mémoire du monde (jusqu’au 2 décembre) à l’initiative de son directeur général, Serge Toubiana. Au même moment Serge Bromberg, dirigeant de Lobster, société de restauration de films anciens, fête, au cinéma Le Balzac, à Paris, les vingt ans de ses Ciné-concerts.

Au programme: trésors perdus et miraculés du 7e art (jusqu’au 16 décembre). En octobre, Thierry Frémaux faisait salle comble avec son Festival Lumière à Lyon qui met également à l’honneur les grands classiques du cinéma. Pathé et Gaumont, qui sont à l’origine du cinéma français, se sont aussi attaqués à la restauration de leur catalogue, soit près de 1500 films sonores (et plusieurs milliers de muets) comme La Roue d’Abel Gance (1932), Le Guépard de Visconti ou encore Borsalino de Jacques Deray.

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