Étiquette : Marie Boniface

« Le fil rouge », poésie de Marie Boniface

Concours de poésie Vieux-Habitants (Guadeloupe) en l’honneur du printemps des poètes 4 mars 2023 Thème: Frontières

« Les frontières, je les aime, je les déteste. »

Gilles LAPOUGE

Le fil rouge – Prix du Coup de Cœur.

Le fil rouge

Le souffle trouillard ricane.
La langue de ma nuit
Le rend coriace aux confins du désir.

Aussi torride que le froid racorni du snack,
Mon désir nocturne caresse tes cheveux
Dans l’antre abyssale de la cachoterie.

Samedi soir à ton phallus je m’attache.
Mes yeux brûlants léchant ton interdit,
Je pénètre l’invisible frontière.
Éclaboussé à l’oreille des plus affûtés,
Notre secret se met à héler.

Dans la cachette,
On s’écharpe, on s’aime
Et l’amour, on le fait.
Les frontières, je les aime, je les déteste
Comme cet entêté de fil rouge.
Notre amour rayonne dans sa clandestinité
Au milieu du froid minuit de la Pelée.

 

Marie Boniface

→   Lire Plus

« Mémoires d’une féministe radicalisée » : quand la révolution féministe rime avec chaos-monde.

— Présentation par l’autrice, Marie Boniface —

Ah la révolution féministe… Pas la révolution féminine mais féministe ! Qu’on la hait ou qu’on l’aime, elle est bien présente et gagne du terrain au grand dame de l’homme ou du moins du macho, et de l’Homme avec un grand H… Car oui, Mémoires d’une féministe radicalisée met un bon coup de pied au féminisme et au machisme. Un monde dystopique où la masculinité et la féminité sont en péril. En péril pour le cycle de la vie sur Terre. Une guerre des sexes où un féminin masculinisé, pire encore, le potomitan l’emporte. Le mythe du potomitan qui se démystifie en devenant réel, sans coeur, et vengeresse. Une révolution qui écrase et broie une bonne fois pour toute les bijoux de famille du masculin.

LE prédateur qui entre par infraction dans le corps vierge de cette fille-femme et qui y laisse unetrace aussi ineffaçable que l’esclavage sur l’homme noir. Une femme, des femmes, des relations homme-femme en détresse dans un monde vacillant entre folie et folie tant celle-ci est omniprésente.Marie BONIFACE nous raconte avec un « je » d’humour et de réflexion cette transgression vers l’existence.

→   Lire Plus

L’Arbre, une histoire d’inceste où la créativité n’a plus de limite.

Présentation par l’autrice —

L’histoire d’une martyre du XXIe siècle recherchant Lumière entre désespoir et inhibition du cœur. L’histoire d’une âme flânant entre obscurité et amour incestueux entre un père et sa fille. Un père qui aime sa fille plus que tout. Un père qui fait de sa fille sa maîtresse. Un père n’ayant aucune limite morale. L’histoire d’un triangle amoureux où la mère se porte garant d’accepter de ne rien dire, de nier l’évidence jusqu’à en devenir jalouse. L’histoire d’une société imaginairement vérité qui scrute les moindres détails de la psychologie humaine. Voici ce qu’est l’Arbre pour ne pas dire l’Âme.

Les mots en deviennent même complice de cette torture psychologique. Les mots violents qui surgissent dans maison et cabane du bonheur malheureux de la créativité. L’Arbre mourant d’inanition de mots, choisit de ne perdre cette dernière. Sa créativité qui la pousse à choisir son père plutôt que son bonheur personnel. Sa créativité qui la domine, la contrôle et la paralyse dans ses choix de vie.

Solitude, son fidèle ami, ne peut que l’écouter et lui conseiller. Le courage, ne faisant partie de sa nature, il se fait spectateur devant tant d’horreur poétisée.

→   Lire Plus