— Par Cécile Dunouhaud —
Bayard, collection « Constellations », 2017, 258 p., 21,90 €
Cécile Dunouhaud | Août 28, 2017 | Histoire générale | 0 |
Titre original : A capo coperto. Storie di donne e di veli, traduit de l’italien par Martine Segonds-Bauer
Présentation de l’ouvrage par l’éditeur : « Évoquer aujourd’hui une femme voilée, c’est immédiatement penser au hijab ou à tout autre vêtement couvrant la tête ou le corps des femmes dans le monde islamique. Beaucoup les portent dans les pays occidentaux, non sans polémique. Pourtant c’est bien dans l’histoire de l’Occident qu’il faut chercher la prescription faite aux femmes de se couvrir. Partons donc à la découverte d’une coutume millénaire, attestée par la Bible et la statuaire grecque, par les Pères de l’Église, les lois du Moyen Âge, et d’innombrables témoignages artistiques et littéraires.
Le voile était une prérogative des femmes mariées, endeuillées, ou même des religieuses. Signe de pudeur et de modestie, aussi léger dans sa texture que lourd de symboles, le voile était cependant un accessoire qui suivait ou faisait la mode, un élément fondamental du luxe et de l’élégance – comme peut l’être encore aujourd’hui le foulard portant la griffe de grands couturiers.