Une lettre écrite par un ancien policier new-yorkais, aujourd’hui décédé, accuse les forces de l’ordre de complicité dans le meurtre de l’activiste.
Les filles de l’activiste afro-américain Malcolm X ont demandé la réouverture de l’enquête sur son meurtre à la lumière d’un nouveau témoignage mettant en cause la police de New York et le FBI. Contacté dimanche 21 février par l’AFP, un porte-parole du procureur de Manhattan a indiqué que «l’examen» du dossier était «en cours».
Lors d’un point de presse a été présentée une lettre écrite par un ancien policier new-yorkais, aujourd’hui décédé, qui accuse les forces de l’ordre, police de New York et FBI, de complicité dans le meurtre. Selon son cousin, l’officier, qui était noir et opérait sous couverture, affirme s’être rapproché, à la demande de sa hiérarchie, de l’entourage de Malcolm X et avoir piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours seulement avant l’assassinat. Le 21 février 1965, il y a 55 ans jour pour jour, El-Hajj Malik El-Shabazz, de son vrai nom, était donc privé de ces deux hommes lorsqu’il s’est présenté pour une allocution dans l’Audubon Ballroom, une salle de spectacle du nord de Manhattan, avant de tomber sous les balles de trois tireurs.