— Par Florent Grabin, pour P.U.M.A. —
Selon la loi QUILLIOT (1982) qui fait du droit à l’habitation, un droit fondamental consacré quelques années plus tard par la loi BESSON de 1990 (‘’Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation ‘’), le droit au logement est tenu en échec, la construction de logements sociaux en Martinique est inexistante, mais les profits de 20 % du chiffre d’affaire de nos bailleurs sociaux est bien réel !!!
La Martinique est actuellement dans un état d’insuffisance de logement qui ne peut laisser insensibles ceux qui, si l’on ne fait pas attention, risquent de devenir des »Sans Domicile Fixe ». Dans le tintamarre électoral qui pollue actuellement la tranquillité des foyers, nous aurions souhaité entendre le bilan de ce qui a été fait pour loger notre population.
Cette dernière aspire à deux choses fondamentales pour la vie de tout citoyen : travailler et être logé. Un travail, c’est possible, singulièrement dans la construction de bâtiments privés, publics ou H.L.M. Ne dit-on pas que »quand le bâtiment va, tout va » ; paradoxalement, les faits nous montrent que nombreuses sont nos entreprises qui après avoir été prestataires pour les H.L.M.,
Étiquette : Logement social
Sociologie
Quelle direction pour le logement social demain en Martinique ?
— Par Frédéric Burac —
A l’aube d’une nouvelle organisation administrative et politique en Martinique, plusieurs secteurs intégrés à la sphère publique réfléchissent à leurs relations avec les futurs circuits de décisions et de financements tout en préparant les réponses aux défis des années futures.
La politique publique de demain, en matière de logement social en Martinique, pourra sans doute avoir pour objectif de proposer une offre de logements la plus adaptée aux besoins de la population martiniquaise, par son volume, par son adéquation avec la composition des ménages martiniquais, par sa cohérence architecturale et son insertion urbaine, par sa répartition territoriale et par l’utilisation des énergies renouvelables propres à notre territoire. Elle sera adaptée au niveau local par la future Collectivité Unique notamment par le biais de son soutien financier. Les acteurs du logement social auront la responsabilité de porter une partie de la réflexion conduisant à la définition de ces futures stratégies locales⋅⋅
L’organisation d’assises régionales sur le thème du logement social semble, dans un premier temps, être une étape majeure permettant de répondre aux enjeux de demain⋅ Mais d’ores et déjà, quelques axes de réflexion parmi d’autres me semblent importants à relever⋅Le logement social doit pouvoir proposer, en fonction des souhaits de développement des communes et des intercommunalités, une offre de logements plus adaptée et plus variée à destination de la population martiniquaise.