— Par Livie Pierre-Charles —
Une fièvre éruptive contestataire s’est emparée du corps social le mettant en état d’excitation, une excitation destructrice par les turbulences engendrées. Ce sont, ici, d’honnêtes citoyens privés de la liberté de se déplacer avec leur véhicule ; là, le personnel soignant empêché de se porter au chevet des malades à domicile ; et, plus loin, des incendies ravageurs partant à l’assaut des biens publics et privés. Bref, un climat insurrectionnel ayant pour origine des consignes émanant du monde syndical, absolument hostile à la loi sur l’obligation vaccinale.
On est en présence d’un acte de désobéissance civique quand on pense que cette même obligation s’applique encore à une douzaine de vaccins (ex : B.C.G et bien d’autres) qui loin d’être contestés sont encore de nos jours très appréciés ; on est en droit de s’interroger sur les raisons profondes d’une si véhémente opposition. Celle-ci laisse à sa suite une liste de dégâts matériels considérables affectant non seulement les biens mais aussi les personnes privées de salaires suite à la destruction de leur outil de travail et appelées à grossir les rangs des chômeurs.