La décision récente du Conseil d’État de suspendre la dissolution du mouvement écologiste « Les Soulèvements de la Terre » (SLT) représente un revers majeur pour le gouvernement français. Cette décision marque une étape significative dans une bataille judiciaire qui met en lumière les tensions entre les politiques de sécurité nationale et les droits civils fondamentaux.
L’origine de cette affaire remonte à juin 2023, lorsque le gouvernement a pris la décision de dissoudre les SLT par le biais d’un décret en Conseil des ministres. Cette dissolution a été justifiée par des accusations de provocation à la violence et de sabotage, des allégations qui ont suscité un tollé parmi les défenseurs des droits de l’homme et les groupes écologistes. Les SLT ont immédiatement contesté cette décision et ont saisi le Conseil d’État en référé, dans l’espoir de suspendre la dissolution en attendant une décision définitive.
La décision du Conseil d’État de suspendre la dissolution est une défaite cuisante pour le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et le gouvernement dans son ensemble. Le Conseil d’État a remis en question les preuves et les justifications avancées par le gouvernement pour soutenir la dissolution.