—Par Roland Sabra —
Mise en scène de Ruddy Sylaire
Ricardo Priéto
« Dans le décor spectaculaire, le regard ne rencontre que les choses et leur prix. «
Graffiti de Mai 68
Une rencontre miraculeuse, en pleine rue, va transformer, bouleverser et finalement détruire une famille en proie aux difficultés ordinaires de la vie. Problèmes d’argent récurrents, des difficultés relationnelles entre parents et enfants, bref le pain quotidien de beaucoup. Croyant faire le bonheur de tous le Père de la famille Florès, de sous-louer à M. Fergodlivio une chambre dans la maison familiale, à des conditions pécuniaires qui défient tout entendement : 20 000 euros par mois. Trop beau pour être vrai! Le locataire va très vite se révéler être un tyran, exigeant, pour commencer que disparaissent de la maison, les petits riens , les petits plus qui rendaient acceptables ce qui ne l’était pas. Doivent donc disparaitre plantes, fleurs, oiseaux, alimentation locale et d’une façon plus générale tout ce qui renvoyait aux coutumes de la maisonnée. Le fils, Jorge Florés, en rébellion contre le père, rien d’extraordinaire à cela, sera le premier à partir, avant que le despote n’oblige le père à punir, en la frappant, la mère accusée d’avoir désobéi aux ordres du locataire, étape dans une descente aux enfers qui se conclura par l’élimination physique de la gêneuse!