Rites funéraires et groupes familiaux d’appartenance
— Par Yves Lamoureux —
La préoccupation quant à la finitude et l’idée même de la mort sont le propre de l’homme. La perception de notre propre mortalité est une des caractéristiques qui nous différencie en tant qu’êtres humains au sein du règne animal.
Ainsi, pouvons-nous vivre comme si la mort n’existait pas ? Est-ce que les familles contemporaines peuvent considérer les rituels funéraires comme étant désormais désuets ? Comment ces rites élaborés à la mémoire de la personne décédée peuvent-ils contribuer au processus d’ajustement de la perte, aussi nommé : travail d’intégration du deuil ? C’est sur ces propos que je vous invite à porter votre attention.
Quand on m’a demandé si je voulais bien écrire un article concernant les rites funéraires et les groupes familiaux d’appartenance, j’ai répondu par l’affirmative, et ce pour deux raisons essentielles. La première repose sur ce désir de dépasser le tabou du non-dit qui existe quant à la mort. La deuxième, c’est de pouvoir apporter ma contribution à la reconnaissance de l’importance des rites funéraires dans la résolution du deuil.