Début des barricades lors de l’insurrection ouvrière de Paris contre la Deuxième République le 22 juin 1848.
Le Boeing 707, Chateau de Chantilly, s’écrase à Desaye le 22 juin 1962
Les journées de Juin sont une révolte d’ouvriers parisiens du 22 au 26 juin 1848 pour protester contre la fermeture des ateliers nationaux.
Situation sociale et politique
La crise économique et sociale, qui avait causé le fort mécontentement populaire ayant débouché sur la révolution de février 1848, persiste. L’incertitude quant à l’orientation plus ou moins sociale de la république proclamée solennellement le 4 mai, incite les détenteurs de capitaux à retirer leurs fonds des banques qui manquent alors de liquidités pour consentir des prêts et soutenir l’escompte. Le nombre de chômeurs augmente. Il y a près de 115 000 personnes inscrites dans les ateliers nationaux parisiens le 18 mai. Cela entraîne une dépense de près de 200 000 francs par jour. Grâce à la propagande de Falloux (faux rapports de la commission du travail de l’Assemblée constituante) et des partisans de l’ordre, les rentiers et les bourgeois s’exaspèrent de devoir entretenir un nombre croissant de chômeurs.