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Festidanses : le 1er prix du film documentaire à « Vals de Santo Domingo » de Tatiana Fernandez Geara

Festidanses de la ville Moule soutenu par la DAC Guadeloupe se développe sur deux volets : un cinéma en juillet et un spectacle vivant prévu en octobre 2022. Du 3 au 8 juillet, Festidanses CINEMA  a proposé une série de films de fiction et documentaires comme En corps de Cedric Kaplish, Les Indes Galantes de Philippe Béziat, Sin la Habana de Kaveh nabatian , les petites danseuses de Anne-Claire Dolivet.

Pour la première fois, une compétition de films a permis la remise de prix. Le jury était composé de Sandrine Trésor (monteuse, réalisatrice), Idania Garcia (responsable des cours de danse classique au centre Robert Loyson) Daniel Dumbia membre de la commission culture du Moule et directrice d’école), Jean Pierre Bellanger (membre de la commission culture du Moule et enseignant), Lydie Laboune (responsable école de danse de St François).

Une dizaine de films ont concouru en film documentaire, film court métrage, videodanse et chorégaphie de jeunes.

La remise des prix a eut lieu vendredi 7 juillet à la salle Robert Loyson qui vient de recevoir le label de Cinéma d’art et d’essai du CNC..

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« Le pays à l’envers » un film de Sylvaine Dampierre

 30 novembre 2016 à 18h au Centre culturel du Lamentin

le_pays_a_lenversAvec Jean Dampierre, Manuel Gomez, Lena Blou
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis:
De retour dans l’île que son père a quitté 50 ans plus tôt, la cinéaste remonte le cours du temps pour retracer l’histoire de son nom. Au fil de ce voyage initiatique sur les terres d’enfance de son père, son enquête nous transporte jusqu’à l’époque de l’esclavage. Aux archives, dans les jardins créoles ou les ruines des usines à sucre, se croisent les chemins d’une mémoire vivante, se déssine la vision d’un pays où les récits, les corps, les musiques, parlent avec force d’une histoire qui résonne encore.

La presse en parle :

TéléCinéObs par La rédaction
(…) Avec une poésie incarnée, enracinée dans la terre, la cinéaste brosse le portrait d`une île à la fois malade du passé et capable de réinventer son identité. (…)

Dvdrama par Gwenael Tison
La réalisatrice réussit à accomplir un véritable devoir de mémoire, clairvoyant et d’une extrême pertinence.

Le Monde
(…) Sylvaine Dampierre parvient à élever son propos tout à la fois à la hauteur d’une mémoire collective et d’une enquête poétique (…) La qualité du Pays à l’envers est aussi d’avoir le courage d’aller vers des choses triviales et de passer par le truchement de personnages extérieurs, qui enrichissent le film de leur expérience.

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Rup_Ture : merci à Léna Blou et à sa compagnie

— Par Victor Lina —

lena_blouUn implicite discours qui ne cherche manifestement pas à donner ce qui a déjà été servi tant dans la forme traditionnelle que dans celle des « canons » que la danse contemporaine construit malgré elle. Et pourtant, l’on devine la Guadeloupe, plus même, on la sent alors que les repères demeurent opaques.
Le geste des danseurs est travaillé, mais on le devine, pas comme à leur habitude dans les schémas de la performance, dans lesquels ils ont baigné ou baignent par ailleurs.
Les partis pris sont implicites, les figures sont murmurées et détricotées, codées, décodées, et même soumis à un désencodage acharné. Il ne s’agit pas de plaire ou d’afficher son passeport de danseur ou de danseuse.
Rup-ture évoque peut-être ce que suggère là, le kaséko guyannais, ou encore ici en Martinique cet adage : sé mantché tombé ki bel pa ! Il y a une esthétique dans l’inachevé de l’œuvre, il y a une humanité dans l’humilité.
Les corps, les lignes brisées des corps, donnant à partager l’inconfort dans le rythme dans la sobriété mélodique, dans l’étrangeté du répertoire et des écarts.

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« Rup_ture » ou l’abstraction corporelle

Par Selim Lander

ruptureAprès la Machine à beauté, la semaine dernière, un spectacle de théâtre programmé par l’Atrium, la salle Frantz Fanon est à nouveau comble pour un spectacle du CMAC, cette fois, la dernière création de la compagnie guadeloupéenne Lénablou (comme sa chorégraphe, Léna Blou). Le plateau est divisés en deux : devant un écran blanc disposé en biais, à jardin, un tapis blanc carré sur lequel évolueront les quatre danseurs ; à cour deux musiciens avec leurs instruments (contrebasse et batterie) qui viendront se surajouter à la bande son. Celle-ci, à vrai dire, se suffit à elle-même – une musique contemporaine signée Marc Jalet avec déjà pas mal de basses, mais sans que cela devienne obsédant comme dans les boites de nuit – si bien que les deux musiciens semblent plutôt là pour la décoration.

Avant que le spectacle commence, on voit apparaître sur l’écran des bandes ou des lignes verticales en mouvement, selon une esthétique très « Supports/Surfaces ». La vidéo, signée Christoph Guillermet, jouera également son rôle par la suite, en particulier dans la séquence qui montre les évolutions du danseur Léo Lérus, silhouette démultipliée à différentes tailles, un moment assez saisissant, qui laisse une curieuse sensation car on ne s’intéresse plus guère, à ce moment-là, aux danseurs en chair et en os qui sont pourtant encore là, sur le bord opposé de leur quadrilatère.

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