Le n° 378 de « Révolution Sociliste », journal du GRS —
Malgré la brièveté des délais de préparation, la mobilisation du lundi 30 décembre pour la libération immédiate de R.Petitot, a rassemblé une foule compacte et déterminée. Le renvoi des traditionnels « Boucans de la baie », la rapidité avec laquelle les gaz lacrymogènes ont été lancés sans aucune action préalable des manifestant·e·s montrent que la décision de maintenir Petitot n’avait que faire des plaidoiries des avocats, ni de l’intervention convaincante de l’intéressé. Ce dernier a eu beau concéder que ses propos n’étaient peut–être pas assez veloutés, de souligner le contexte qui prouve nettement le parti pris malveillant d’un parquet particulièrement balourd, rien n’y a fait. Petitot devait rester en prison malgré le vide du dossier d’accusation.
Le 21 janvier, il s’agira de monter le niveau de la mobilisation de solidarité. Les prises de position depuis le début, de la CGT et de la CDMT, l’implication des organisations du KREY MOUVMAN POPILÈ MATINIK, la participation à titre individuel de militantes et militants d’autres mouvements, aux côtés du RPPRAC, doivent déboucher sur une mobilisation suffisante pour que l’État et ses sbires prennent la mesure de la colère populaire.