— Par Max Dorléans (G.R.S.) —
Durant les deux premières semaines du mouvement des gilets jaunes, bien des invités des plateaux des différentes télés dominantes (BFM, LCI…) nous ont rabattu les oreilles avec la question du niveau inadmissible des prélèvements obligatoires en France.
Cette question, loin de nous être étrangère, nous concerne également, tout comme une partie grandissante des revendications portées par les gilets jaunes.
Cependant, à regarder de plus près, cette question semble, sinon avoir disparu, mais s’être dissipée depuis quelque peu. En effet dès le moment où la notion des prélèvements obligatoires (terme utilisé de façon péjorative pour désigner les impôts et cotisations sociales) a cessé d’être abstraite, à savoir dès lors qu’elle a été liée à la question des services publics en recul, et à celle des cadeaux fiscaux et sociaux au patronat, le contour de cette question a évolué.
En effet, à entendre tous nos imposteurs, ce qui plombait le pouvoir d’achat de la population, et conséquemment l’économie française, c’était fondamentalement le niveau insupportable des prélèvements obligatoires en France, championne du monde en la matière, très loin devant les autres nations.