— Par Gilbert Pago —
Laurence Rossignol ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes juge utile de répondre à une interview sur les vêtements de mode islamique mis en vente par des grandes marques européennes. Nous n’avons pas à redire de son droit de s’exprimer encore qu’il existe en ce temps de crise sociale et de matraquage du droit du travail, des thèmes bien plus immédiats à aborder dans les atteintes aux droits des femmes.
Elle monte en première ligne contre les longues robes, le voile, les foulards, le burkini, en justifiant cela par le refus « du contrôle social sur les corps des femmes » et la dénonciation de « l’enfermement du corps des femmes ». Elle veut nous faire accroire que ce sont dans leurs habits que les « franco-musulmanes » (sic !) font le plus de mal à la cause féministe dans ce monde qu’elle et son gouvernement livrent à la sujétion du capitalisme mais aussi dans bien des aspects au patriarcat.
L’interviewer l’interroge alors sur les femmes qui choisissent seule de porter le voile, Laurence Rossignol s’insurge : « Il y avait aussi des nègres afric… et des nègres américains qui étaient pour l’esclavage… ».