Étiquette : Laurence Aury

Pinter : l’important n’est pas ce qui se dit, mais ce qui n’est pas dit.

À propos de « Sept pièces courtes », par la Cie des « Buv’Art »

— Par Roland Sabra —

C’est un choix courageux qu’a fait la Compagnie des « Buv’Art » en présentant sept (+1?) courtes pièces de Pinter dans le cadre du Festival de Th éâtre Amateur 2019. Comme le souligne Janine Bailly dans Madinin’Art, dans l’univers de Pinter l’important n’est pas ce qui est dit mais ce qui est tu et plus précisément dans l’écart entre ce qui est dit d’ un locuteur et ce qui est entendu d’un destinataire. Encore une fois : le Réel toujours est chape. L’impossible à dire de la jouissance. De part et d’autre. A naître dans un «bain de langage»(Lacan) structuré, organisé et déjà là le sujet ne peut que s’y inscrire que divisé. Quelque chose de sa Vérité (celle de son désir, d’être un sujet désirant) lui échappera toujours. Et le silence est un dire, en témoigne leur importance dans le théâtre de Pinter· Ses personnages ne refusent pas de communiquer, ne se réfugient pas dans des dialogues de sourds pour éviter de regarder la réalité, celle du registre de l’Imaginaire, en face.

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« Sept pièces courtes » d’Harold Pinter

Les 9, 10 et 11 mai à 19h 30 au T.A.C.

Association L’art Gonds Tout

Mise en scène Laurence Aury

Le dernier à partir, Le jour et la nuit, Voilà tout, Arrêt facultatif, Crise à l’usine, Monologue, Victoria Station

Harold Pinter (né en 1930 et mort à Londres en 2008), acteur, auteur, écrivain, scénariste, prix Nobel de littérature en 2005, prix Europe pour le théâtre en 2006 et Chevalier de la Légion d’Honneur en 2007, fait partie des grandes plumes « classiques modernes » de la littérature et du théâtre du XXe siècle. Proche du théâtre de l’absurde de Samuel Beckett, dont il sera très ami, il fait partie, au milieu des années 50, de la génération des « Jeunes gens en colère », comme ses collègues auteurs dramatiques et romanciers britanniques, tels que John Osborne ou encore Edward Bond.

Harold Pinter, très marqué par les souffrances de la Seconde Guerre mondiale, « l’expérience des bombardements ne m’a jamais lâché », sympathisant du parti politique de gauche britannique « Respect The Unity Coalition » et fervent militant de l’arrêt des violences militaires au Kosovo, à Cuba, en Turquie, en Palestine, en Afghanistan et en Irak, propose dans ses écrits et pièces de théâtre, une vision politique, sociale et humaniste de la société.

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Laurence Aury présente son livre « La nuit du secret »

— Par Plerre-Yves PANOR

 

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 Laurence AURRY est originaire de Saint MALO. Elle réside depuis 20 ans à la Martinique et y enseigne les lettres.

Quand on lui demande de parler de son rapport à la Littérature Antillaise, elle répond sans sourciller qu’en sa qualité de professeur de français en lycée, il est important pour elle de promouvoir la culture et la Littérature Antillaise. Que chaque année, elle propose à ses élèves, l’étude d’une œuvre ou de textes antillais et ou caribéen. D’ailleurs ajoute-t-elle: « En ce moment nous étudions en lère « Bicentenaire » de Lyonel TROUILLOT afin de découvrir la littérature haïtienne. L’année dernière, nous avons étudié une œuvre de Maryse Condé et des poèmes de Césaire. L’année précédente, Patrick CHAMOISEAU, Ernest PEPIN et Raphael CONFIANT.

Du point de vue culturel, elle considère que la Martinique regorge de talents et de créativité mais que les moyens font défauts.

Vous l’aurez compris Laurence est une passionnée ouverte et curieuse des cultures. Passion et curiosité qui certainement ont quelque chose à voir dans la publication de son premier roman intitulé « La nuit du secret », une palpitante expérience qu’elle nous raconte avec délectation :

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