Le séminaire.
Nous vous rappelons la tenue de notre séminaire du jeudi 10 octobre prochain. Nous avons décidé de travailler sur un texte de Jean-Luc Nancy communiqué en pièce jointe. Tony Albina en fait brièvement la présentation:
DEMOCRATIE ET SUBJECTIVITE
D’après le psychanalyste Charles MELMAN, nous vivons à l’âge de l’homme sans gravité[1].
L’expression est polysémique et en dit long sur la crise de la subjectivité moderne : l’homme sans gravité serait l’homme délesté du poids de toutes les traditions, en apesanteur dans un espace acosmique et a-signifiant. C’est sans aucun doute l’homme pour qui le grave se laisse supplanter par la légèreté d’un monde intégralement dominé par le régime des images aussi illusoires qu’éphémères. Plus encore, la perte de la gravité serait le signe le plus probant d’une dissolution du sens de la responsabilité au profit de la soumission à un nouvel impératif érotique : « jouir à tout prix » !
Ce nouvel impératif produit des effets connus : effondrement des figures de l’autorité, explosion de la violence, suicides des jeunes, pullulement des addictions et multiplication des états dépressifs…
Le fait est que tout cela impacte négativement l’existence collective.
Étiquette : la casa del tango
Ecologie
Épandage aérien : le jugement du Tribunal administratif
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par Jacky Dahomay
. Je vous communique en pièce jointe le jugement du Tribunal administratif du 10 décembre dernier.
J’en profite pour vous rappeler la date de la réunion du collectif prévue le jeudi 13 décembre à 19h à la Casa del tango. La présence de tous est indispensable. Il s’agira, ensemble, de faire le bilan de longs mois de lutte et d’en tirer les conclusions. Chacun d’entre nous, bien sûr, a son idée mais il s’agira de produire un texte collectif.
Rappelons que notre combat n’était dirigé ni contre la banane ni contre des planteurs mais contre des pratiques culturales, dont l’épandage aérien de pesticides, nuisibles à l’environnement et à la santé des Guadeloupéens. Ce qui est scandaleux, c’est qu’après la catastrophe écologique de la chlordécone, ni l’Etat ni la majorité des politiques n’avaient pensé à une réorientation de la culture de la banane. De longues pratiques administratives, politiques, économiques, sans doute issues de l’univers « plantationnaire » du passé, ont toujours fait fi des préoccupations telles que les nôtres. C’est donc une première en Guadeloupe que des associations de la société civile, par leurs revendications et par leurs luttes, dans le respect des formes démocratiques, arrivent à faire admettre qu’il y a des limites à de telles pratiques, fussent-elles issues d’une longue tradition.