Film non programmé en Martinique
Le Kurdistan d’après la chute de Saddam Hussein et du régime irakien ressemble au Far West au XIXe siècle. Des paysages majestueux qui rappellent les montagnes Rocheuses. Un pays rude, hostile, mais potentiellement richissime au vu de ses réserves en matières premières. Une jeune démocratie où règnent l’anarchie, la corruption, la loi des armes.
Ici, le pouvoir central n’a plus prise, la région entière est livrée aux seigneurs de guerre reconvertis dans toutes sortes de trafics. « My Sweet Pepper Land », du réalisateur kurde Hiner Saleem, a tout d’un western contemporain, version Far East. Quand l’officier de police Baran, ex-combattant de l’indépendance kurde, est envoyé dans un village frontalier avec la Turquie et l’Iran pour y rétablir l’ordre, c’est un peu comme si le shérif Clint Eastwood déboulait à cheval au fin fond de l’Arizona pour éradiquer les bandits du coin.