— Par le Kolektif pou Sové Gwadaloup —
Après le choix majoritaire des Guadeloupéens en décembre 2015 de changer d’avenir, on dirait que les comportements du passé nous rattrapent. L’élection présidentielle de 2017 vient nous répéter que l’avenir de la Guadeloupe n’est pas à l’ordre du jour pour la France.
Place à la compétition franco-française pour le contrôle du pouvoir d’Etat français ! Eternels supporteurs jamais acteurs… Mi sé sa ka sanm nou !
Nous cherchions à nous guérir du passé en construisant nous-mêmes un avenir différent de celui qu’on nous imposait depuis santanmilan de l’extérieur, voici que nous rechutons à la première injonction française. Entre notre propre avenir qui appelle notre intelligence de nous-mêmes et un passé sous tutelle, nous voulant incapables de la moindre démarche propre, nous voilà pris dans un dévitès !
En guise de justification, de beaux esprits nous sortent les mots de «pragmatisme» ou de «realpolitik », alors qu’il s’agit tout simplement pour certains de chercher « comment se placer du côté du plus fort »… Rien que pour la faveur d’être dans les petits papiers du futur président de France ou en Guadeloupe le relais de service.