— Philippe Pierre-Charles, GRS et membre du Kolektif Matinik kont Marine Le Pen —
Juvénal Rémir, dans une campagne d’auto victimisation, tente de dénaturer l’action légitime des 11 antifascistes qui se sont manifestés au Marigot samedi dernier. Comme les médias présents l’ont bien montré, nous sommes venus pour demander puis réclamer la parole dans une conférence publique annoncée comme suivie d’un débat.
Plusieurs des 20 personnes environ présentées par Rémir comme ses partisans, nous ont d’ailleurs demandé de prendre la parole mais le chef a refusé. Et on connaît le slogan des fascistes : » Mussolini a toujours raison ».
Juvénal Rémir, apprenti Mussolini de carnaval, ajoute dans sa campagne de victimisation des propos antisyndicaux. Il est là en cohérence avec la ligne du Front National et de sa cheftaine, dont le programme contient l’attaque contre le droit de grève et dont la pratique contre les syndicats ouvriers est constante:
Marine Le Pen s’était opposée à la lutte contre la » loi travail » qu’elle fait semblant de détester aujourd’hui! En revanche Monsieur Rémir, qui n’en est pas à une contradiction près, vilipende en ce moment les syndicats en oubliant que plus d’une fois il s’est infiltré dans des délégations syndicales lorsque ses intérêts étaient en jeu ou qu’un intérêt médiatique pointait à l’horizon.