–par Kélian Deriau —
Etranges univers que celui arpenté par la chorégraphe guadeloupéenne Chantal Loïal dans son nouveau solo « On t’appelle Vénus » Ce spectacle très insolite se voulait être l’observatoire, le rapporteur d’un phénomène de société. On nous avait annoncé une danse aux mille facettes, une danse afro caraïbe et contemporaine, qui devait parcourir l’histoire de cette Venus noire. En extraire la violence dans une écriture chorégraphique. Y d’écrire les viols moraux et physiques, qu’a subis cette femme. Suggérer en filigrane les vertiges, la tragédie et l’horreur. Nous pouvions espérer à tout le moins, sans préjuger de l’expression chorégraphique utilisée, une démonstration scénique du plus bel effet, qui a chacun de ses mouvements devait représenter le supplice et la mouvance des éléments de la vie de la vénus, compte tenu d’un savoir faire auguré. Mais une prédisposition sournoise montrait précocement le bout de son nez. Chantal, nous a juste gratifié d’un parcours touristique de son panorama au demeurant impressionnant et d’une joliesse avérée pour qui aime les émotions débordantes. Disons tout de suite que Chantal Loïal a un une énorme supériorité sur d’autres danseuses.