Paris – « Je me suis laissé porter par ce que j’avais dans la tête »: Entre le mafieux et le dandy, SCH s’est forgé une place à part dans le monde du rap tricolore grâce à sa plume narrative et son univers cinématographique, devenu l’un des plus gros succès de l’année.
Pour comprendre qui est SCH, il faut d’abord planter le décor. Celui de la pègre où règne la « moula » (argent en argot) et la violence. C’est dans cet imaginaire qu’évolue depuis 2015 celui qui se fait également appeler « le S« , référence à son patronyme, Schwarzer.
« SCH, plus le temps passe, plus c’est moi même si au début c’était un personnage fictif que j’ai créé. Aujourd’hui, il y a Julius, qui est devenu le SCH du début. Vous arrivez à suivre ?« , plaisante le rappeur de 28 ans lors d’un entretien à l’AFP.
« JVLIVS » (prononcé Julius), là encore référence à son prénom, Julien, c’est le titre d’une trilogie sur le grand banditisme dont le deuxième volet « JVLIVS II » est sorti il y a quelques semaines.