Le problème, c’est que quand on n’est pas d’ici, on ne peut pas comprendre ce qui se passe ici.
Mais c’est pas grave, il n’y a rien à comprendre, ici.
Le comédien
Journal d’une création
Le spectacle nous raconte le conflit avec les membres du conseil d’administration du théâtre, l’engagement des acteurs palestiniens et leur détermination à défendre le spectacle. Il nous raconte également les difficultés, parfois insurmontables, rencontrées, tant dans le quotidien des acteurs à essayer de dépasser les tracasseries et les embûches de l’administration israélienne que dans les problèmes idéologiques et politiques rencontrés, par les uns et les autres, au détour de chaque phrase.
Jours tranquilles à Jérusalem nous parle du conflit israélo-palestinien de façon ouverte, hors du discours idéologique, partisan ou médiatique, avec simplement des paroles d’artistes palestiniens en travail. Ce détour permet de mieux entendre les difficultés, les contradictions, les surdités, les dénis, dénis d’histoire, déni de l’autre, les conflits internes, les impasses, les impossibilités de toutes les parties prenantes. Il permet d’entendre aussi les espoirs, les rires, les colères, l’humour de ces artistes qui, au milieu de tout cela et malgré tout cela, continuent à être des artistes et des artistes désireux d’être considérés simplement comme des artistes.