— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Jonone fait resonner les dernières retombées de sa rage hallucinée de vaincre ; né à Harlem New Work, tenace il a dû batailler ferme pour sortir de l’ombre. Ecartelé par des mouvements dans la peinture tels qu’Action painting, tag graffiti art et par des fictions potentielles, les icônes et les purs tours de force visuels il a trouvé son école buissonnière Exister, résister, transgresser et inventer l’esprit le style, puzzle zébré de ruptures spatiales et temporelles qui entrecroise la vie intime de l’artiste et l’existence collective de l’actualité. Et finalement éclate sa joie extravertie dont il situe le centre névralgique dans le regard au monde
L’artiste pousse la dite obsession bien au-delà, faisant de la continuité son grand sujet et tient cependant la cohérence par son propre questionnement. Plus qu’un journal intime pictural il cherche dans sa complaisance visuelle et ses ritournelles agitées détournées un état de saveur sinon la description minutieuse de sensations et réflexions contradictoires. Point de départ de cette odyssée : L’hôpital éphémère (hôpital Bretonneau désaffecté un temps de 1990 à 1995) s’en suivirent une kyrielle d’œuvres et d’expositions à travers le monde, Hong Kong, Paris,
Miami, Bruxelles, Tokyo.