Étiquette : Jérôme Bel

« Jérôme Bel par … » en version 972

Jeudi 11 avril / 19h30 / Tropiques-Atrium

— Par Hélène Lemoine —

Dans « Jérôme Bel par Jérôme Bel », le célèbre danseur et chorégraphe français nous plonge dans l’intimité de sa vie artistique et personnelle. Né le 14 octobre 1964 à Montpellier, Bel découvre sa passion pour la danse contemporaine lors du Festival d’Avignon en 1983, où il est profondément marqué par les œuvres de Pina Bausch et Anne Teresa De Keersmaeker. Cette rencontre avec la scène le pousse à étudier la danse au CNDC d’Angers, de 1984 à 1985.

Sa carrière, à la fois riche et diversifiée, témoigne de sa créativité et de son audace. En tant que danseur, il collabore avec de grands chorégraphes en France et en Italie avant de se lancer dans la chorégraphie lui-même. Son approche minimaliste, provocatrice et ludique remet en question les conventions du spectacle. Des pièces telles que « Nom donné par l’auteur » ou « Jérôme Bel » explorent des concepts novateurs, tandis que « The Show Must Go On » réunit vingt interprètes sur scène, dans une fusion audacieuse de chansons pop et de mouvements contemporains.

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« Cour d’honneur » de Jérôme Bel : l’art de la commémoration

—Par Roland Sabra —

cour_d_honneurAvec « Cour d’honneur » Jérôme Bel tend un miroir au public de l’espace théâtral éponyme. Assis sur des chaises en arc de cercle ils sont quatorze face au public, comme s’il s’agissait de spectateurs égarés dans le dédale de tubes métalliques qui compose la structure des gradins. Ils nous ressemblent avec leurs sacs qu’ils ont posés à leurs piede, le livret, le pull ou le châle pour se protéger du vent. Au milieu sur le proscenium le micro. Ils vont y venir l’un après l’autre raconter ce qu’ a été pour eux la rencontre avec ce lieu et en quelles circonstances. On s’aperçoit rapidement que le monde de l’éducation nationale est sur-représenté, que l’échantillon est plutôt mono-colore. Il y a les bons souvenirs et les moins bons. Ceux qui renvoient à des rencontres qui vont structurer toute une vie, comme pour Jacqueline qui trouvera là  une compagne de vie dans la figure d’Antigone. Mais aussi ceux des mauvais moments comme l’interruption de  » Casimir et Caroline », mis en scène par Johan Simons, par un spectateur excédé, exprimant sa colère.

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