A Tropiques Atrium du 31 mars au 30 avril 2016
— Par Christian Antourel —
L’artiste interpelle la problématique du corps qu’il convient de mettre en relation avec des questions liées au temps qui passe, à la vie et à la mort.
Avec « Des vanités…des vanités » il est question de digital painting, sur support plexiglas, ce mouvement de l’art qui consiste à utiliser des outils numériques au moyen d’un programme informatique en remplacement des outils traditionnels de l’art pictural, est une pratique émergente que Jean-Philippe Breleur maitrise à la perfection. Quant aux vanités, elles même, c’est un genre singulier de la nature morte évoquant l’éphémère du vivant. Ici l’œuvre d’art nous rappellent par son expression que nous sommes mortels, donc vains, c’est-à-dire ce qui est vide, creux, inutile et illusoire. Une vanité désigne par conséquent tout ce qui est frivole et insignifiant. L’intention de l’artiste est de donner une « forme au vide » chercher à faire la part des choses donner à voir l’absence dans la présence d’une matière plastique. Dire finalement le triomphe de la mort sur la vie, certainement.