Étiquette : Jean-Marie Nol

François Fillon : Quel projet? Quels risques pour les Gaudeloupéens et Martiniquais?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
fillon_tatcherQuel projet porte François Fillon et qui risque de mettre à mal les Guadeloupéens et Martiniquais ?
Aux Antilles , que ce soit en Guadeloupe et encore plus en Martinique , nous évoluons désormais dans un environnement entouré par l’incertitude :
la réflexion n’a plus alors aucun point d’appui et rien ne peut même être pensé à l’avance. On ne peut que constater a posteriori ce qui s’est passé.
Faut-il alors renoncer à toute anticipation et se contenter de vivre au jour le jour comme on peut ou on aime tant à le faire aux Antilles ? Faut-il s’abandonner aux forces instantanées pour en tirer parti ? Où va-t-on ? On verra bien, on ira là où on pourra avec le programme de François Fillon s’il est élu à la prochaine présidentielle , avec toutefois ,selon moi , une certitude : Une croissance zéro  en Guadeloupe et une probable récession en Martinique.Quel impact sur la Guadeloupe et la Martinique peut avoir une croissance zéro du fait de la réduction des dotations et d’une contraction de la dépense publique de 110 milliards , ainsi que de la chute attendue de la consommation voire encore plus du tarissement de l’investissement qui s’en suivra avec la mise en oeuvre du programme de François Fillon ?

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Que seront la Guadeloupe et la Martinique en 2027 ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

futur_present_passeLa Guadeloupe et la Martinique vont connaître fin 2017 une période charnière de leur histoire entre un monde qui se meurt et le nouveau qui se cherche. La capacité de nos pays à s’adapter à ce changement déterminera grandement leur avenir économique, démographique, social et sociétal.

Économiquement,nous réitérons que la Guadeloupe et encore plus la Martinique pèseront sensiblement moins dans dix ans qu’il y a dix ans. En effet, un hypothétique redressement de la croissance économique de la France conditionné à la mise en place de mesures aptes à stimuler l’activité économique permettrait certes de limiter la dégradation du PIB des deux îles, mais la diminution demeure inéluctable.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se méfient des institutions politiques.Ces dernières ont gagné en autonomie et revendiquent leur propre souveraineté, mais peinent à satisfaire les demandes des citoyens et à notre sens cela va s’accroître à partir de 2017 avec les intentions affichées de la droite républicaine de s’attaquer à la dépense publique. Lorsqu’il est question de réduire le train de vie de l’État, de nombreux économistes ont le réflexe keynésien traditionnel d’affirmer qu’une diminution des dépenses publiques aura nécessairement pour effet de ralentir la croissance économique.

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Que penser et que faire quand les inégalités s’accentuent fortement aux Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

pauvres_gwadaAprès le demi-siècle de rattrapage économique et social qu’a connu la zone Antilles des années 1960 aux années 2000, nos régions de Martinique et Guadeloupe connaissent aujourd’hui des difficultés économiques inédites, dans un contexte hexagonal Français dépressif et un environnement mondial toujours plus incertain, caractérisé par un ralentissement de la croissance, y compris dans les pays émergents.

Loin des images paradisiaques que les publicitaires nous renvoient de l’outre-mer, la situation de pauvreté dans les Dom est particulièrement aiguë, à tel point que les inégalités y atteignent des niveaux plus élevés qu’on ne peut l’imaginer.L’INSEE signale un accroissement des inégalités entre 2001 et 2016 dans des proportions plus importantes que dans l’hexagone,alors que ces inégalités avaient eu tendance à se résorber au cours de la période précédente allant de 1995 à 2001. Les villes réunionnaises et martiniquaises occupent 17 des 20 premières places du classement des communes les plus inégalitaires de France. A la Réunion, un ménage sur 10 ne perçoit aucun revenu avant de toucher les minimas sociaux.Les transferts sociaux et les impôts directs contribuent à diminuer les inégalités des revenus aux Antilles-Guyane.

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L’histoire donnera -t-elle raison à François Hollande ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

francois_hollandeEt si le but ultime du dessein secret de François Hollande, et la raison d’être de sa stratégie actuelle pour redresser la France, était de déconstruire idéologiquement le parti socialiste pour recomposer le paysage politique de la France .
«Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri» pour le PS, assure François Hollande dans le livre. Le chef de l’État aurait voulu en finir avec le parti qu’il a dirigé pour créer une nouvelle structure progressiste, le Parti du progrès. Une ambition qui a heurté la direction de l’actuel PS, à commencer par Jean-Christophe Cambadélis, pourtant soutien du chef de l’État: «C’est une réflexion du président de la République que je ne partage pas», a-t-il réagi.

Que pèse encore François Hollande ? Les Français sont nombreux ( 70% )à estimer l’action politique de François Hollande comme totalement insatisfaisante et seuls 4% trouvent encore son action satisfaisante . Également nombreux sont les hommes politiques à traiter le président d’amateur . Qu’est-ce que cela nous dit de notre époque et que penser d’une telle situation ?

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Les syndicalistes Antillais jouent-ils avec le feu?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

jouer_le_feuA l’ère de la réduction de la dépense publique et du tout numérique…

Les conflits sociaux et mouvements de protestation des usagers se multiplient en Guadeloupe et Martinique sur les questions du droit du travail ou encore de l’eau ou des terres agricoles . Et c’est là où le bât blesse ,  car dans ce contexte délétère ,  les syndicats jouent gros en adoptant un comportement «jusqu’au-boutiste». Ils jouent avec le feu, car dans un contexte très tendu, le pourrissement d’un mouvement social ou d’un mouvement de protestation des usagers peut non seulement déboucher sur les pires violences mais également se retourner à terme contre les travailleurs et les contribuables .Nous en voulons pour preuve l’exemple du conflit actuel à la mairie de Basse-Terre en Guadeloupe qui oppose l’UGTG  à Marie Luce Penchard à propos de revendications diverses avec un point d’achoppement , à l’instar de la commune de Capesterre Belle Eau , tenant au régime indemnitaire des agents de la ville de Basse-Terre . « Je vais déposer les clefs de la mairie « déclara de façon péremptoire  Madame Penchard incapable , selon elle sans augmenter considérablement la pression fiscale  , de satisfaire aux revendications du syndicat compte tenu de la situation budgétaire très déficitaire de la ville dont elle est le maire, ce à quoi lui répond l’UGTG  » Nou ka di-y!

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La classe moyenne aux Antilles , une espèce hybride désormais menacée ?

— Par Jean-MArie Nol —

classes_moyennesLe sort des classes moyennes aux Antilles devra occuper une place centrale dans le débat public. Elles seraient sur le déclin et menacées de paupérisation, entend-on souvent.
En cause, la réduction attendu des transferts publics, la forte hausse prévisible à l’horizon 2020 de la fiscalité locale, la diminution des emplois intermédiaires sous l’effet des mutations technologiques, la dépréciation du rendement des diplômes, le tassement des écarts de revenus avec les classes populaires… En réalité, aux Antilles les classes moyennes n’ont jamais été aussi nombreuses, stables mais aussi disparates .
Elles ont cependant été gagnées depuis une décennie par une forte anxiété, notamment du fait de la crise sociale de 2009 .

Et si nous balayions devant nos portes ? Se contenter de mots creux pour dénoncer le déclin de l’économie et le climat de violence en Guadeloupe et Martinique et renvoyer le problème des inégalités aux « autres » (« le gouvernement », « les politiques locaux », « les puissants de l’économie »…) est une posture facile. Le cynisme de certains syndicalistes n’a plus de limite .

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Les Antilles en voie de déterritorialisation car devenues nomades !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

On peut définir la déterritorialisation comme l’opposé du fait territorial. Ce mot évoque donc un concept de perte de limites, de repères qui peut être une conséquence de la globalisation.Le terme de « déterritorialisation » a été conceptualisé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans l’Anti-Œdipe en 1972., « qui décrit tout processus de décontextualisation d’un ensemble de relations qui permet leur actualisation dans d’autres contextes. » (Wikipédia)

Par ailleurs, ce terme nous ramenant au concept clé de la géographie « culturelle » désigne le « fait de rompre le lien de territorialité entre une société et un territoire» (Wikipédia). Ce phénomène contemporain nous intéresse car il marque nos territoires Antillais et bouleverse nos repères traditionnels.Dire que la Guadeloupe et la Martinique sont en voie de déterritorialisation ,c’est signifier que la définition même de « territoire guadeloupéen ou martiniquais » s’estompe avec la mondialisation et le néo libéralisme. Le mot «territoire» devient maintenant plus étroitement liée à une définition abstraite d’espace-temps qu’elle n’est liée à un espace géographique strict , d’où le phénomène de l’acculturation à l’oeuvre actuellement en Guadeloupe et Martinique induites par la migration des jeunes .

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De la violence et de l’exil des jeunes antillais

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

questionnementbLa Guadeloupe est en crise et la Martinique n’avance pas car elle est en panne : Nos régions se vident de leurs forces vives , nos villes débordent de manifestations quotidiennes de violence et notre cohésion sociale est mise à mal .La crise sociétale actuelle en Guadeloupe et la crise larvée en Martinique mettent en lumière un phénomène préoccupant : l’exil des jeunes diplômés couplé avec la délinquance d’autres jeunes restés au Pays . Avec cette crise de société , c’est un fait, de plus en plus de jeunes sont tentés par la délinquance et l’oisiveté alors que d’autres préfèrent aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Depuis les années 2000, l’expatriation des Guadeloupéens et Martiniquais est ainsi en croissance régulière, de l’ordre de 5 à 6% chaque année . La première des grilles d’analyses relève de la sphère économique. Nos pays respectifs ont incontestablement une difficulté avec leur jeunesse.La faute est à cet exode des jeunes qui a commencé au milieu du 20e siècle avec le BUMIDOM et qui s’est poursuivi pendant les années de crise avec nos jeunes qualifiés .La

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2017 : un réel risque de déclassement de la classe moyenne aux Antilles

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
save_middle_classTous les indicateurs montrent aujourd’hui que la Guadeloupe et la Martinique ne vont pas bien et cela peut inciter en effet la masse croissante des laissés-pour-compte, des précaires, des jeunes aux diplômes dévalorisés, des éternels stagiaires, à cesser d’attribuer leurs échecs à des causes personnelles ou psychologiques, pour les rapporter à des évolutions collectives découlant des prochaines élections présidentielles en France hexagonale . Il va falloir moins de 2 ans pour mettre clairement en évidence cette nouvelle dynamique de déclassement de la classe moyenne en Guadeloupe et Martinique , non encore installée dans les réalités objectives , et que notre capacité de déni nous empêche de voir clairement . Ce retournement dynamique apparaît aujourd’hui dans un contexte où, pendant des décennies, la classe moyenne a fait figure de maillon le plus solide et le plus dynamique de la société Antillaise . Elle est considérée comme une classe de confort avec le bonus de salaire des 40% de vie chère , protégée et choyée, stable, située fort loin au-dessus de l’écume des difficultés des classes populaires en maîtrisant son destin social et partageant une culture de sécurité et de confiance dans l’avenir .

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Pourquoi la fin des intellectuels aux Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
fin_desintellectuels_97Incroyable ­! A les entendre tous aujourd’hui et ces derniers jours,la société Guadeloupéenne serait menacée d’implosion du fait de la violence ambiante !Le pire, c’est qu’ils sont aujourd’hui tous sincères dans leur lamento et leurs cris d’orfraie pour réclamer la visite urgente du ministre de l’intérieur , comme si cela pouvait changer la donne tant il est vrai que c’est la Guadeloupe qui est malade d’elle même de ses politiques et intellectuels .La Guadeloupe menacée ? La Martinique en panne ? Oui, ou pire encore… Avec la crise économique qui persiste et qui va aggraver le phénomène de l’accroissement des inégalités , celle en vue de la révolution numérique , la violence des jeunes , ces désastres qui vont mettre , l’un après l’autre , à mal l’idée même du projet guadeloupéen et de gran samblé en Martinique , la situation est sans précédent , avec pour couronner le tout une image d’impuissance de nos intellectuels !

Les intellectuels ont renoncé à transformer le monde. Pourtant, selon le philosophe Zygmunt Bauman, ils nous sont indispensables pour comprendre les dangers qui nous menacent.

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Fin de grève au crédit agricole : Les tenants et aboutissants d’un effroyable gâchis à venir !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

credit_agricole_gwada_40%L’art n’est donc pas seulement, comme on dit, celui de terminer une grève ; il consiste aussi dans la façon de la faire !

La grève au crédit agricole de Guadeloupe s’est achevée hier soir avec la signature d’un protocole d’accord finalisé de façon laborieuse et qui voit la direction du crédit agricole sortir de ce conflit totalement discréditée et affaiblie tant les concessions à l’intersyndicale ont été nombreuses . La direction du crédit agricole s’est littéralement couchée sur tous les points de la négociation . Mais est -ce à dire que les salariés du crédit agricole sortiront renforcés de ce bras de fer sur les 40% de vie chère . Rien n’est moins sûr, car le modèle économique et coopératif du crédit agricole est à bout de souffle , et des bouleversements importants sur l’emploi ne sont pas à exclure dans les 2 ou 3 années qui viennent .

Les salariés du crédit agricole ne vont -t-ils pas devoir eux mêmes se consumer sur le feu allumé par leur propre grève ? La direction a clairement signifié aux grévistes qu’elle allait taper fort, en gelant toutes les embauches au sein de l’entreprise et en redéfinissant une nouvelle feuille de route qui s’apparenterait fort, selon nous , à une prochaine restructuration de l’organisation du crédit agricole de Guadeloupe .

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Impasse de la grève au crédit agricole : l’issue du conflit commence à inquiéter…!

— Par Jean-Marie Nol, Économiste financier —
credit_agricole_gwada_40%Charge de travail plus importante, pression accrue pour améliorer la productivité et précarité exacerbée du marché du travail sont autant de facteurs qui contribuent à augmenter le stress du personnel des banques .L’exemple du crédit agricole est édifiant avec la technique de management dite du boulon pour serrer au maximum les coûts notamment salariaux de l’entreprise et augmenter la productivité des salariés qui doivent remplir des objectifs de performance précis, mais n’ont souvent que peu d’autonomie pour y parvenir. Sans surprise, ces conditions de travail sont source de tension et parfois même de souffrance psychologique (Burn Out ). De nos jours, l’environnement économique est marqué par un contexte de mondialisation appuyée par une liberté de commerce et d’industrie. Cette mondialisation a permis de lever les frontières et d’agrandir le marché économique ce qui a conduit à une rude concurrence entre opérateur économique notamment dans le milieu bancaire .
La rigoureuse concurrence instaurée par la mondialisation conduit les entreprises à procéder à des restructurations pour leurs survies. « Les salaires sont trop élevés, nous ne pouvons plus payer ce que nous avons payé ces dernières années.

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En finir en Guadeloupe et Martinique avec le jeu de poker menteur !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

credit_agri_rap_forceTribune

Comment qualifier les stratégies des syndicats du crédit agricole face à la volonté de la direction du crédit agricole de supprimer les 40% pour les nouveaux embauchés ?… Quelle est la représentativité des différents acteurs ?… Quels sont les traits marquants de la contestation ?… Pourquoi la caisse du crédit agricole de la Martinique est délibérément hors du champ du conflit et demeure dans l’expectative ?

A mon avis, il n’est pas pertinent de réduire un mouvement social comme celui-ci à un seul facteur tel celui des 40%,même si il s’agit d’un élément relativement important au vu de ce que nous apprennent l’histoire et la sociologie actuelle sur l’analyse des faits sociaux en Guadeloupe et Martinique. Depuis le mouvement social de 2009, il convient à notre sens de replacer les mouvements sociaux actuels dans un contexte social plus profond, celui de l’accélération de la mutation du travail en Guadeloupe. Aujourd’hui, avec un taux de chômage des jeunes de près de 60% en Guadeloupe, le travail reste une question centrale qui mobilise une société entière, qui dit des choses sur ce qu’est cette société qui dérive de plus en plus vers la violence.

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Grève au crédit agricole: Les dessous de la cause perdue des 40% de vie chère

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

credit_agricole_gwadaVoilà maintenant 18 jours qu’une grève a débuté au Crédit agricole. la banque verte de la Guadeloupe est paralysée par un mouvement social. La quasi-totalité des agences sont depuis fermées et l’intersyndicale affiche un taux de grévistes de 97%. La direction et l’intersyndicale avaient quitté la table de négociations autour d’un désaccord sur le dossier du maintien de la prime de vie chère pour les nouveaux embauchés (40% du salaire brut, 23% en net).

L’intersyndicale s’oppose à la suppression de la prime de vie chère pour les nouveaux employés. De plus elle pointe à nouveau les conditions de travail au sein du crédit agricole : « absence d’effectifs conduisant à une surcharge de travail et un absentéisme chronique », utilisation de personnel en CDD et en contrat de qualification « sans perspective d’embauche » et un ascenseur social qui ne fonctionnerait pas au sein de l’entreprise. Les organisations ne voient pas non plus, d’un si bon œil, l’annonce de la direction de futures intégrations : « Ce sont 20 embauches pour remplacer 60 départs à la retraite ».Le

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Economie et Ecole en Martinique / Guadeloupe : Le grand malaise de société

 —Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

baby_computerA bien lire entre les lignes, le dernier rapport et la récente note de l’IEDOM ( institut d’émission des départements d’Outre-Mer )semble ainsi paraphraser Jean Peyrelevade,un ancien président de Banque, et nous livre à mon sens un constat sans appel: «Nous sommes en train de consommer les derniers restes d’une prospérité passée.»

Comment se dessine l’avenir des pays Martinique et Guadeloupe ? Une longue décennie à venir de croissance anémique, de chômage persistant, d’horizon bouché pour les jeunes. Les politiques font feu de tout bois sur les problèmes récurrents des îles sœurs, sans que cela ne change jamais rien au lent délitement.

Aux yeux d’une majorité de Martiniquais et Guadeloupéens ainsi que de la classe politique, rien ne paraît encore si grave. La richesse relative acquise avec les transferts publics, pendant la départementalisation, permettra de subsister encore une bonne décennie en ne changeant qu’à la marge. La classe politique croit faire son devoir, elle s’estime même courageuse de faire ce qu’elle peut «vu l’état angoissé de l’opinion uniquement sur les sujets de l’insécurité et du chômage ».

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Martinique /Guadeloupe : Quels sont les enjeux sociétaux du numérique pour demain ?

—Par Jean-Marie Nol, économiste financier

num_ecoLa numérisation ou digitalisation de l’économie est porteuse d’un risque de déstabilisation des grands équilibres économiques, sociaux et géographiques de la société Antillaise .La révolution numérique bousculera l’économie de la Guadeloupe et plus encore celle de la Martinique plus tertiarisée , car voilà qu’une nouvelle aventure économique se présente, celle de l’économie dématérialisée , et je pense sans risque d’ être contredit que des milliers d’emplois sont menacés à bref délai.

Le principal enjeu aujourd’hui pour rester dans la course est d’être capable d’anticiper un changement de modèle économique et social pour la Martinique et la Guadeloupe . C’est cette longueur d’avance qui permettra de mieux gérer les conséquences du numérique sur l’emploi et l’organisation de l’économie , en faisant notamment des diagnostics des transformations possibles de la société . Aux Antilles , la majorité des entreprises reste encore à l’écart de cette digitalisation de l’économie. Si on prend l’exemple du commerce en ligne, une très faible proportion des entreprises exerçant en Guadeloupe s’y est convertie. Cela contraste avec les particuliers, qui ont déjà intégré ce mode d’achat.Aujourd’hui,

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Martinique : une crise politico-financière à hauts risques

—Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

crise_politico_fiCrise politico-financière des collectivités locales, conflits sociaux à répétition : un enchaînement à hauts risques pour la Martinique

Vent debout contre le patronat, le syndicat reste fidèle à la stratégie qui est la sienne depuis sa création : être une force d’opposition plus que de proposition. En mettant en avant le rapport de forces et en privilégiant la contestation plus que la proposition, le mouvement syndical en Martinique se veut fidèle au message des pères fondateurs du syndicalisme à savoir l’action anarcho-syndicaliste, pratiquant une rupture avec le capitalisme colonialiste, mais sans directive ou convergence avec un parti politique. La radicalité sociale que nous vivons, exception dans une économie mondialisée, n’est pas un phénomène nouveau dans ses principes en Martinique. Elle est la résurgence, avec les mots et les techniques, d’un vieux fond syndical et politique révolutionnaire qui prend racine à la naissance même du mouvement syndical, au début du XXème siècle. Le chemin pour arriver à la victoire contre le “colonialisme ” est tout simplement la sensibilisation au phénomène d’exploitation capitaliste d’une frange de la population à l’aide d’un discours mâtiné de nationalisme et de culturalisme.

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Comment le coeur (la jeunesse ) de la société Antillaise se désagrège

— Par Jean-Marie Nol, Economiste financier —

jeunesse_&_pauvrete Privilégiés hier avec la départementalisation et condamnés aujourd’hui avec la globalisation de l’économie , les enfants de la classe moyenne en Guadeloupe et Martinique vont bientôt connaître les difficultés des périphéries les plus déshéritées de la société française (pauvreté, exclusion, relégation…). Et cette situation dissimule un cruel déficit d’avenir pour nos pays . Tandis que nous nous inquiétons de ses marges, c’est peut-être en son cœur (la jeunesse ) que la société Antillaise se désagrège.
L’économie réelle se détériore tant en Guadeloupe qu’en Martinique , les principaux indicateurs s’il ne sont pas encore au rouge ne sont plus au vert, et nous nous dirigeons vers une nouvelle récession en 2017 après la présidentielle, il semble y avoir très peu d’inquiétude dans la population en général par rapport ce qui se passe et à la situation actuelle de la France.

Le Président de la République et les médias traditionnels nous assurent que tout est sous contrôle et que la France va mieux …. Mais dans l’ombre, les problèmes menacent.
Une nouvelle crise financière a déjà commencé, et elle va s’intensifier à mesure que nous nous dirigeons vers 2017.

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Douze défis majeurs pour la Guadeloupe et la Martinique

— Par Jean-Marie Nolarie Nol, économiste financier —

defisPetit bréviaire des 12 défis majeurs à relever pour la Guadeloupe et la Martinique dès 2017 mais à l’horizon 2025 .

« Le bon sens a de l’avenir ! » proclame la publicité d’une banque. Mais à quel horizon ?

L’exercice de prospective n’est pas des plus aisés. Il est pourtant indispensable. S’essayer à imaginer l’avenir économique de la Guadeloupe et de la Martinique à dix ans permet de dépasser la navigation à vue qui est trop souvent synonyme de manque de stratégie et d’idées fortes. Parmi les déterminants de la croissance de long terme, plusieurs éléments méritent un intérêt particulier car, souvent, ils tranchent avec des croyances bien établies dans les milieux des décideurs économiques et surtout politiques.

…. Quels sont ces 12 nouveaux défis de la Guadeloupe et surtout de la Martinique ?

1) – Le défi de l’occidentalisation du mode de vie

L’alimentation de la Guadeloupe et de la Martinique n’ est plus majoritairement traditionnelle .

S’agissant du niveau d’activité physique, une étude note qu’il est «peu élevé » chez les hommes mais « particulièrement bas » chez les femmes.

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Fuite des cerveaux et délitement de la famille : La Martinique et la Guadeloupe doivent ouvrir les yeux !

— Par Jean-Marie Nol, Économiste financier —

 fuite_des_cerveauxA l’heure ou la situation financière du bloc communal et des collectivités se dégradent et ou la crise sévit dans le secteur du BTP, ce n’est pas méconnaître le désarroi ou le dynamisme de certains politiques et chefs d’entreprises des départements d’outre-mer que de constater que la croissance économique dans nos territoires repose essentiellement sur la solidarité nationale. Les transferts publics directs versés sous forme d’allocations et de traitements alimentent le moteur de la consommation tandis que la production est soutenue par les subventions, la défiscalisation des investissements, les exonérations de charge sociale et la commande publique.

Le bilan de la mise en œuvre de ces soutiens financiers est globalement positif sur le plan social puisqu’il a permis aux DOM de rattraper la moitié de leurs retards sur l’Hexagone en moins de 60 ans de départementalisation effective.Aujourd’hui, tout semble compromis car la chute de l’épargne du bloc communal se confirme en 2016 et devrait perdurer en 2017. Les institutions financières prévoient une poursuite de la baisse des investissements, à un rythme soutenu, et un recours à l’endettement pour les financer, ce qui devrait engendrer une érosion de la capacité de désendettement des communes et des collectivités.A

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Loi travail : La touche finale de François Hollande à la mue idéologique des socialistes et à la refonte du socle sociologique de la France.

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

mue_ideologique-3La France va mieux !… et pourtant le parti socialiste est au plus mal, car au bord de l’implosion du fait de la stratégie de rupture du président avec l’idéologie de ceux qu’il considère comme la vieille gauche archaïque.
Avec la loi travail, la charge est sévère contre la « réforme de l’État ». Malgré de multiples tentatives, la France n’y arrive qu’à la marge, alors même que François Hollande fait pourtant de la transformation de l’État « la mère de toutes les réformes, au moins aussi importantes dans ses enjeux que la compétitivité ou que la restauration des comptes publics ». « L’objectif est de passer d’une France sur-administrée et en panne de réforme structurelle à un État dynamique, agile, intégrant la culture numérique. Comment transmettre aux jeunes d’aujourd’hui, la « valeur-travail » dans le contexte déprimé du ras le bol fiscal des Français ? La question ne hante pas seulement les ainés. Elle résonne aujourd’hui dans toutes les écoles, les entreprises, les administrations, et mobilise aussi bien les enseignants que les parents, les patrons et les politiques.

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La Martinique et la Guadeloupe ont besoin d’un acte refondateur !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

refondationLa Martinique et plus encore la Guadeloupe seraient, dit-on, irréformables, arc-boutées toujours entre des conservatismes de tous poils, au point de ne pouvoir avancer que sous forme d’explosions de colère comme en 2009, qui elles-mêmes n’aboutissent, chaque fois, qu’à des compromis douteux, conclus dans la précipitation et la confusion… Voilà bien une idée reçue souvent portée sur les Antilles, y compris par nombre de nos compatriotes de l’hexagone.
Pour autant, la triple crise de la situation financière des collectivités locales, de l’implication citoyenne, de l’efficacité en économie, est une réalité dans nos pays au même titre que l’institutionnalisation de la grève dure et des blocages à l’économie. Il y a quelque chose de malsain dans le climat social actuel et de pathétique dans les attentes citoyennes de toujours plus d’assistanat ou de maintien des privilèges corporatistes. Les privilèges corporatistes sont un obstacle au bon fonctionnement de la société. Ils interdisent la mobilité sociale. Ils cantonnent chacun dans la case de sa naissance. Ils n’incitent ni à l’effort, ni à la créativité, qui n’ont de sens que par l’espoir de progrès.

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Croissance zéro pour la Guadeloupe et récession pour la Martinique en 2017 ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
plus_ou_moins_zeroAux Antilles , que ce soit en Guadeloupe ou plus encore  en Martinique, nous évoluons dans un environnement entouré d’incertitude : quel que soit le journal que vous saisissez, la radio que vous écoutez, la télévision que vous regardez, ce ne sont que des prévisions démenties, des reprises qui n’arrivent pas, des catastrophes et des annonces de licenciements inattendus.
La réflexion n’a plus alors aucun point d’appui et rien ne peut même être pensé à l’avance. On ne peut que constater a posteriori ce qui s’est passé.
Faut-il alors renoncer à toute anticipation et se contenter de vivre au jour le jour comme on peut ou on aime tant à le faire aux Antilles ? Faut-il s’abandonner aux forces instantanées pour en tirer parti ? Où va-t-on ? On verra bien, on ira là où on pourra, avec toutefois ,selon moi, une certitude : une croissance zéro en Guadeloupe et la récession en Martinique et Guyane dès 2017.
La Croissance zéro est une théorie économique selon laquelle toutes les activités économiques devraient tendre à un état d’équilibre, un état stable.

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Guadeloupe : une société de défiance?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

accuseChute de la commande publique, retards de paiement, dépôt de bilan en cascade : les représentants du BTP tirent la sonnette d’alarme et envisagent bientôt de se mobiliser pour faire entendre leur voix par de nouveaux blocages de l’économie. Ce phénomène est récurrent en Guadeloupe et n’étonne plus personne s’agissant d’un secteur d’activité en déclin depuis des lustres .

Le constat est simple : L’État et les collectivités locales sont au régime sec et la société guadeloupéenne est rongée par le corporatisme et l’étatisme. Le premier engendre des inégalités et des rentes de situation au profit de certains groupes; le deuxième affaiblit la société civile et suscite des formes diverses de violence pour tourner les règles ou en tirer parti. Tous deux nourrissent un climat de défiance qui, tout à la fois, réduit le bien-être et la croissance, accroît le chômage, accentue la demande d’État au détriment de l’adhésion populaire, et suscite grogne et passe-droits. La Guadeloupe est corporatiste et étatisée . Corporatiste, parce que les droits sociaux y dépendent du statut départemental ou de la profession exercée.

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Attention au danger de la dette des collectivités de Martinique et Guadeloupe

— Par Jean-Marie Nol – Economiste financier
on_marche_sur_la_detteAlors que le pouvoir d’achat des Guadeloupéens et des Martiniquais stagne, que le chômage ne cesse de progresser et que les problèmes économiques et sociaux s’aggravent, les exécutifs de Guadeloupe et Martinique et leurs oppositions respectives persistent dans les cancans et les invectives à propos de problèmes budgétaires, et ce alors que la Région Guadeloupe et la Collectivité de Martinique figurent parmi les plus endettées de France . Les hommes et femmes politiques de la Guadeloupe et de la Martinique ne sont pas conscients qu’ils sont dans la situation d’un alpiniste qui est sur une paroi très raide et qui ne sent pas  que les prises sont en train de lâcher : ont-t-il bien pris la mesure de la crise à venir en 2017 du fait de la réduction des dotations de l’Etat et de la progression inéluctable des dépenses notamment sur le plan social ?
Après avoir examiné dans le détail les finances des collectivités de Guadeloupe et Martinique, ainsi que leurs évolutions au cours des dernières années, et à la lecture de ces données, on peut sans conteste affirmer que le constat est préoccupant pour l’avenir.

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