Droit et psychanalyse
Le droit de la famille était dans le monde d’hier essentiellement au service de la société et il serait passé en moins d’un demi-siècle au service de l’individu. Dans un dialogue constructif, le psychanalyste et le professeur de droit explorent ce changement.
Le droit de la famille était, dans le monde d’hier, essentiellement au service de la chose publique, et il serait passé en moins d’un demi-siècle au service de l’intérêt privé, autrement dit de l’individu. Dans un dialogue constructif, le psychanalyste et le professeur de droit explorent ce changement.
En confrontant leurs analyses, Jean-Pierre Lebrun et Jean-Louis Renchon passent en revue les aspects du droit, qui signent ce grand retournement. Ils mettent ainsi en évidence le cadre dans lequel se construit aujourd’hui la subjectivité.
Désormais prévaut la liberté de l’individu dans de multiples champs qui relèvent habituellement du droit de la famille : l’identité de la personne humaine, le nom, le prénom, le mariage, le divorce, les successions, la détermination du sexe devenu genre…
Sous l’impulsion du néolibéralisme, le discours social et politique concourt à ce que le droit de la famille inverse ce qu’il a été.