— Par Fernand Tiburce Fortuné —
Le lieu, La Fontane des distingués bals Ti-Tane des Mardi-Gras, somptueux, magique et accueillant était idéal pour organiser ce que Jean-Claude Bonne préfère appeler une réunion d’amis qu’une exposition, qui viendra plus tard.
Il y avait du beau monde pour admirer les nombreuses figurines qui illustraient le retour aux « Anlasman ». Ils étaient là aussi pour admirer cette autre facette de la créativité de JCB, qui pour l’occasion s’et transformé en potier.
JCB continue tranquillement son travail d’artiste. Il est passionné par la création artistique, il est plongé corps et âme dans une recherche esthétique personnelle et son œuvre, déjà importante ne laisse pas indifférente une bonne partie des amateurs d’arts martiniquais ou d’autres qui vivent en Martinique. Même si JCB n’est pas toujours mis en valeur dans la presse diverse et les institutions idoines, son œuvre n’est pas pour autant confidentielle.
Son travail actuel est une confession intime. Il nous exprime la douleur vécue pendant la pandémie. La distanciation lui a paru insupportable en ce qu’elle éloignait les corps, supprimait le toucher, l’essentiel de la relation, nous faisait oublier que les corps sont présence et amour.