REVUE DE PRESSE – Le rappeur sort le 9 juillet Magna Carta Holy Grail, un disque ni bon ni mauvais, selon la critique, dans lequel il évoque sa femme, sa fille et ses peurs.
Jay-Z nous fait-il le coup de l’album de la maturité? Cela y ressemble bien avec le douzième album studio du rappeur. Un million de privilégiés ont pu écouter Magna Carta Holy Grail jeudi en téléchargeant une application qui leur donnait un accès excusif au disque. Depuis, les critiques fusent. Magna Cartaest sans doute l’œuvre la plus sage de Jay-Z, mais pas forcément la plus réussie.
«Le rappeur qui possède tout – succès, célébrité, voitures, fringues, œuvres d’art et une femme exceptionnelle – commence à se demander à quoi sert tout cela», * félicite The New York Times . Même s’il garde la même fierté à évoquer son patrimoine (il liste ses Basquiat, Maybach, Lamborghini) et à parler de lui (il se compare, rien que ça, à Michael Jackson et Mohammed Ali), Jay-Z est «moins vaniteux» et sa musique «plus ambivalente», apprécie le quotidien new yorkais. L’artiste a changé.