Les appréciations de Michèle Lapelerie et de Christiane Rodulfo
— Par Michèle Lapelerie —
Jandira lit une pièce de théatre africaine et, soudain, pose ses lunettes :
« Bleu de chine » oui ! D’ un coup de baguette magique, elle nous fait entrer dans un univers poétique, lumineux, qui nous transporte, qui nous transporte…..
Et nous montons,, nous montons jusqu’au sommet de cette belle tour, blanche de tulle.
Mais, qu‘est-ce ?.Nous voyons un grand, un gros phallus ! Cette énorme érection ne peut être que le symbole de la force et de la puissance de la virilité masculine.
Jandira, la facétieuse ,nous dit « non » .Ce « grand et gros machin emmailloté » n‘est qu’ une vulgaire cabine dans laquelle la merveilleuse comédienne viendra s’habiller et se déshabiller tout au long du spectacle.
Jandira a l ‘art de la caricature et sa créativité est remarquable.
Des jeux de lumière, éblouissants, fascinants ;
Ce double WC, éclairé par le projecteur ne peut être qu’un trou où s entassent nos excréments noirs de puanteur. La judicieuse Jandira l a décoré de larges bandes brunâtres. Petit mais puissamment mis en valeur il devient le tabernacle sacré dans lequel Jane, le « LOTUS BLANC », dépose ses vêtements ,surtout cette robe d un blanc immaculé, souvenir précieux de la tendre, de la douce relation qui l’a unie à Oridé.