— Par Karine Plassard —
Grâce totale pour Jacqueline Sauvage !
Nous venons d’apprendre avec effroi et colère que le tribunal d’application des peines a rejeté la demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage, allant à l’encontre de l’avis de la Procureure et des experts. Mais aussi et surtout en allant à l’encontre de la décision présidentielle d’accorder une grâce partielle à Jacqueline Sauvage.
Le Président de la République avait voulu ainsi montrer que la condamnation par deux fois de Madame Sauvage a 10 ans de prison ferme assortie d’une peine de sûreté de 5 ans n’avait pas pris en compte un contexte humain au regard de ce qu’avait vécue cette femme, qui rappelons-le, a été victime pendant 47 ans de violences, coups, humiliations par son bourreau.
La grâce partielle permettait de relever la peine de sûreté, et de déposer la demande de libération conditionnelle immédiatement. Or la justice et la magistrature, bafouées dans leur honneur par cette grâce ont décidé qu’il n’en serait pas ainsi, et que la place de Jacqueline Sauvage reste la prison.
Cette même justice qui jamais n’entend les victimes de violences, cette même justice qui laisse des pères tuer des enfants malgré les alertes des mères, comme nous l’ont démontrées les affaires récentes d’infanticides et de meurtres de femmes !